numéro 64 , octobre 2021, bien étoffé ( et j’ai coupé )

encres, installations, gravures, dessins , architecture ,sculptures .

1 Une amie me reparle de la galerie Lelong , rue de Teheran, curieuse de savoir pourquoi je n’ai pas commenté l’expo de Barthemy Toguo , et bien , je ne l’ai pas vue, pas trouvée! Malicieuse , elle m’accompagne , je la vois tourner au coin de la rue ,ah, bon , et grimper à l’étage !!! Je ne le savais pas , cela fait trente ans que je ne vais qu’en bas !!! hum !
J’ai donc l’honneur de vous présenter:

Ce travail , initié à la Biennale de Busan , en Corée, en 2020, montrait une série de 8 peintures. Les oeuvres exposées ici comprennent d’autres peintures bleues, des encres , une installation a partir d’une légende du peuple Bamiléké , dont le sens maléfique est ici renversé

on voit aussi de très belles gravures aquarellées

des portraits colorés

et une magnifique série de portraits à l’encre , le centre de chacune de ces oeuvres est constitué d’une photo des années 30 ,en noir et blanc ou en sépia , en relation avec la vie des camerounais de l’époque. Belle réflexion sur l’identité , ses racines , ses émotions .

2 la fondation Taylor , 1 rue La Bruyère , a présenté des dessins, des tableaux et en gravure le travail tout en vert de Brigitte Pazot .

Et l’ atelier des derniers étages a hébergé jusqu’au 23 octobre de merveilleux face à face

Nature contre Nature , gravures et dessins , avec Claire Illouz comme invitée d’honneur.

Vous vouliez le voir ? Je m’en doute , je n’ai pu m’y rendre qu’au dernier moment , ce mois d’octobre avec la reprise totale de nos activités , les très nombreux salons, les expos fabuleuses ( vivian Meier, la collection Morozov, Giorgia O ’Keeffe pour qui aime, , Baselitz, Sottsass, mon cher Penone , les photos du Moma au Jeu de Paume …) est tres vite passé, bien rempli , on ne peut pas tout voir ! Petite consolation pour vous , le petit catalogue à 12 euros avec , comme d’habitude , oeuvres et textes explicatifs de chaque artiste sur sa démarche.Il ne s’agissait surtout pas de dessiner d’après nature mais de varier les approches , au plus près du foisonnement végétal, de la vue aérienne à la vue microscopique , bousculant nos repères .

3 Restons dans le très beau dessin, rendons-nous à la galerie des Filles du Calvaire, au numéro 17 de la rue du même nom,vite, allez on court ! car on est le 23 octobre, demain ce sera fini , pour découvrir

Le grand dessinateur américain , dont les personnages partent à la recherche de leurs rêves , dans des oeuvres de grand format, est bien à la hauteur de sa réputation, maîtrise parfaite du graphite, du cadrage et de l’art poétique .

4 Après tant de perfection , que faire ? changer de style !

Que se passe – t – il en ce moment a la galerie Danysz, 78 rue Amelot ?

Felipe Pantone et Pablo Limòn , ont collaboré à la casa variable , et c’est visible jusqu’au 27 novembre .

Inspirés par le brillantissime Carlos Cruz-Diez, ils se sont investis dans un projet architectural total , ont conçu maquettes, vues aériennes, meubles , lampes , gamme chromatique , tapis, piscine …Ils cherchent un riche client qui voudrait bien construire leur invention pour de vrai .

5 Et puis on fait comme tout le monde en ce moment , on va voir Othoniel , qui investit escaliers extérieurs, jardin, escalier intérieur et sous-sol du Petit Palais avec son Théorème de Narcisse .

Il a renouvelé son langage , formes , briques de verre ou de métal, en dialogue avec ors du jardin , eau, architecture .C’est spectaculaire , surtout la grotte de Narcisse , c’est gratuit et oui, et visible jusqu’au 2 janvier .

6 Octobre : Fiac, , Moderne art fair, Asia now , salon de Montrouge , salon d’automne !!!!
Oui, je les ai tous vus !!! J’ai trouvé les deux premiers tres intéressants, l’un contemporain, l’autre porte sur le XX éme siècle .

Fiac

Moderne art fair

je ne dirai volontairement rien du 3 eme , j’ai aimé au salon d’automne , livres d’artistes, dessins et gravures , stands toujours de très haute qualité

Quant au salon de Montrouge , quelques oeuvres originales se détachent d’elles – mêmes , sans recourir à des cartels trop longs ou aux charmantes explications des artistes .


7 – retour a la thématique, je fais comme tout le monde , inaugurée avec l’arc de triomphe et Christo, puis Othoniel , donc promenade place Vendôme , pour le saisissant flying dragon, rouge , de 17 mètres de long, de 18 tonnes , fait par Calder , en 1975, un an avant son décès et qui restera là jusqu’au 2 janvier.

On en profite pour aller à deux pas chez Gagosian , 9 rue de Castiglione, cette nouvelle galerie vient de s’ouvrir, sonnette , vigile , quelques très beaux mobiles dans une petite salle donnant sur la rue .

Il pleut , on n’en peut plus , mais on fait les choses jusqu’au bout , hop, tapis volant appelé ligne 1 et on est dans la galerie Gagosian de la rue de Ponthieu , dessins et mobiles de Calder .

8 Il pleut , il pleut , hum on entre à coté , chez Christies ,avenue Matignon , quelle chance , c’est la collection Daniel Lebard qui est exposée dans les nombreuses salles avant les ventes aux enchères des 1 et 2 novembre .

sous le prisme de la modernité

Et oui les ventes ont des noms comme les expositions dans les galeries ! ici mobilier de Prouvé , Charlotte Perriand, Prouvé , le Corbusier, Prouvé , Jeannerey … suis- je claire ?

9 – avenue Matignon ,the . new place to be pour les galeries , sans doute , galeries plus petites que celles de ces mêmes galeristes dans d’autres quartiers, fermées à clé , il faut sonner , et ce n’est pas du tout l’atmosphère habituelle .Là il faut vraiment oser , et vouloir les pousser les portes des galeries .

J’adore les 3 autres galeries de Kamel Mennour , et la personnalité simple, classe et généreuse de cet homme , tout le monde le sait. Ici au 28, je sonne ,il faut bien que la jeune femme vienne m’ouvrir , un chien que de la rue je croyais en résine , se lève pour venir me renifler , ce qui n’est pas du tout ce que je souhaite en visitant une galerie ! Vous en avez peur ? oui c’est ça! viens mon chien on va t’attacher , la dame a peur de toi ! J’ai bien senti que je n’etais pas trop bienvenue , mouillée , froussarde , et visiblement pas acheteuse , et pour bien décourager les gens dans mon genre , ni cartel, ni qr code , ni papier avec la liste des oeuvres comme rue Saint André des arts , donc pour ces jours blancs , pour en savoir plus il faudrait interroger la dame au chien , c’est trop pour moi ! Leur site est pareil , on y voit toutes les oeuvres , sans savoir qui les a faites, oui ,il y a une liste de noms , c’est vrai mais c’est tout .


oh Madame PLpdg, on reconnaît … oui oui, ça c’est l’enfance de l’art , comme on dit ,et Lee Ufan que j’aime tant ! mais le reste et les oeuvres du sous-sol ?

10 òu l’on finit en beauté et on ne pensait pas qu’il en serait ainsi !

(pour parler comme les têtes des chapitres des feuilletons du XIX eme siècle)

je parle de Perrotin , pas trop de la Claire Tabouret, de l’impasse saint Claude , ses paysages sont si peu intéressants , ses bouquets ! on préfèrait ses portraits , on accepte les céramiques .

non je parle de sa 28 eme galerie, l’immeuble entier , 8 avenue Matignon, consacré au second marché , ouvert au public depuis septembre ,la personne qui ouvre après sonnette est aimable , on a droit a des feuillets , un par étage , comportant photos couleurs et detail des oeuvres , je rêve !

L a scénographe engagée a bien fait son travail , peu d’oeuvres par salle , elles respirent et le choix est à tomber, vraiment , Kiefer,Baselitz,Morellet, Haring, Warhol,Cattelan !!!!

Chez Christies les plus beaux meubles , chez Perrotin les plus beaux tableaux ! Je ne pensais pas un jour prononcer une telle phrase !!!!!!

Rondinone, Donna Huanca ( ah les pigments ! ) , Baselitz

Warhol( prayed paint on Strathmore paper ) Urs Fischer, Lee Ufan , of course

Morellet , Kiefer,Baselitz

alors convaincu.e.s ?

La dame quand je récupère mon pauvre parapluie pliant se précipite vers moi , pour savoir ce que j’en ai pensé !!!! Non ce n’est pas une fan de mon blog ( oh j’entends un ricanement , ah bon, il y en a ? passons ! ) , elle veut vraiment connaître le sentiment d’une visiteuse lambda , non acheteuse , mais tellement enthousiaste que rien ne peut arrêter ses compliments !!!!

dites – moi ….

Rentrée, 2021, en beauté? en bonne et due forme? envers et contre tout , sans doute

On est si bien ailleurs , dans un festival, une thalasso, en Italie ! faut- il vraiment rentrer? On le fait quand même , on voit plein de possibilités , on reprend sa vie .Sauf que je n’ai pas envie de numéroter cet épisode aujourd’hui, allez , 63.

1 Prune Nourry, Projet Phoenix, chez Daniel Templon, 30 rue Beaubourg, jusqu’au 23 octobre

Allons bon, voilà notre madame Plpdg, qui reprend ses vieilles habitudes, Prune Nourry , encore ! oui oui , je sais , mais, je vous l’ai sans doute dit ,c’est le désir de faire connaître son oeuvre lors de son expo au musée Guimet, il y a quelques années qui a suscité l’envie de faire ce blog … c’est une artiste qui réfléchit sur son corps , sur le corps , après son cancer du sein , sur l’espace, de façon très personnelle et plastique .

Mettons ! Alors , pas une oeuvre mais un projet ?

C’est un concept , au niveau de l’idée , qui implique d’autres personnes et leur adhésion et au niveau de la recherche de la technique la mieux adaptée.C’est comme un carnet de notes , c’est abouti, mais ouvert .

Et Phoenix ? C’est pourtant clair , le Phœnix renait de ses cendres.

Ah bon il y a des cendres ? (ce genre de questions , c’est l’esprit de la rentrée , on revient avec des réticences . ) oui , les torses modelés en argile, tirés en terre de feu, sont cuits selon la technique japonaise du Raku: on plonge la sculpture brûlante dans des cendres dès sa sortie du four.Chaque portrait est ainsi une renaissance .

Donc plusieurs modèles , des torses, renaître de quoi ?

oh on y arrive !

De quoi parle-t-on ? sculpture ou gaufrage ? Du braille ? Le thème de la main ? Hum, voilà, pour renaître il faut se poser plein de questions !

mais enfin de quoi s’agit – il ?
entrons !

ah un rideau noir ! Après le rideau , on est dans le noir absolu , on se tient de la main droite à une corde qui longe les murs , si l’on rencontre un gros noeud , on étend sa main gauche qui va toucher un des huit torses, on peut sentir le cou, les oreilles , le nez, on pourrait lâcher sa main droite et tourner autour de l’oeuvre en la palpant .

On arrive dans une petite pièce éclairée avant de reprendre notre déambulation. là une video explique le propos .

Prune Nourry se bande les yeux

Elle a rencontré ses modèles aveugles , sans les voir , ni avant , ni pendant , ni après .

Elle les palpe, accepte qu’ils en fassent autant , et ne se fiant qu’à ses mains pour les modeler .

Cette petite pièce se présente ainsi :

la video, des moulages en creux des mains des modèles, et le gaufrage de ces mains , qui servent à déchiffrer le monde .

Je vous laisse méditer sur cette expérience sensuelle , physique et humaine .

2 Je pense que ce sera pour moi le choc de l’année, alors tant pis , je vais me disperser puisqu’on m’invite à le faire et que je le peux .

Art Paris 2021 , une façon de découvrir le grand palais éphémère de Wilmotte , avec ses 140 galeries dont 70% françaises, et que l’on aime beaucoup .

Un choc aussi de faire une rentrée qui est un peu une révision de ce qu’on a déjà vu , mais pas que .En raison de la thématique : portrait et figuration, beaucoup de peintures , peu de photos , de la partie promesses réservée aux galeries de moins de six ans , mais aussi des solo show ,Picasso, Barceló, Patrick Naud, Genevieve Asse , cela plait ainsi à différents publics .(Je l’ai experimenté auores de différentes personnes )

petite sélection très perso


on reconnaîtra les oeuvres australiennes de l’excellente galerie Stephane Jacob, un incroyable Egon Schiele et bien sûr , notre cher Mattotti

Chaque année on trouve des modes , après le fusain, la cartographie, on utilise beaucoup fils et textiles , le cyanotype fait son rentrée .

MAD, mutiple art days , à Romainville pour sa sixième édition , car c’est un salon nomade , confidentiel, livres et disques d’artistes, jeux, fanzines , revues, gravures , cyanotypes , ateliers Moret, Cnaei , l’expo a eu lieu dans la chaufferie de la fondation Fiminco.

On en profite pour visiter les galeries de Komunuma ( communauté en esperanto )

On a adoré chez Vincent Sator «  et l’horizon s’enfuit d’une fuite etenelle  » série à la pierre noire et àl’encre de Sylvain Ciavaldini .

  • et dans cette grande dispersion de ce septembre : la Design week , avec ce bonheur de pouvoir enfin visiter ( jauge de 5 ) les studios en résidence de l’institut culturel suedois , ainsi que sa belle expo dans les salles et le jardin .
  • on a failli voir quelque chose au Drawing Laboratory, avenue Mac Mahon ,Emamara, oeuvres d’art imprimé ( sic) , or seules deux pièces sur les 4 étages étaient ouvertes ce jeudi 16 , impossible de protester , d’hôtesse était pendue au téléphone .et bien que me voyant plantée devant elle a continue sa conversation ! Enorme foutage de gueule , a éviter absolument , on y voit quelques unes des oeuvres placardées sur les portes ou les murs des couloirs de cet ancien hôtel , sans aucun recul ! pauvres artistes , pauvre organisateur , pauvres bêtas comme moi !
  • 3 Du coup , comme je suis à coté , je vais voir , avant inauguration le dernier ballet des grutiers autour de l’arc de triomphe , emballé selon le projet de Christo .

4 et me voilà partie , de facon inattendue , dans les galeries autour de l’avenue Matignon car Drouot y expose , pour des ventes de gré a gré et non aux enchères , dans ses deux galeries , des dessins de projets inaboutis de Christo , c’est superbe .

Je croise sur mon chemin Damien Hirst , ses très belles installations clean de pillules colorées ou toutes noires , présentées dans Cathedrals builts on sand chez Gagosian , avec dans la vitrine

on croise également chez Strouk

on passe devant chez Perrotin , et aussi devant son nouvel immeuble

Ce sera pour plus tard !

et on tombe en extase à la galerie Tornabuoni devant les oeuvres de Carla Accardi et Dadamaino

ah la galerie Lelong ! je suis bien fatiguée mais j’aime tellement Ernest Pignon Ernest ! aïe les inévitables reflets ! son oeuvre à la Havane et dans sa cathédrale

bon, allez , encore quelques pas pour atteindre l’autre galerie Lelong , rue de Teheran , pour Alechinski et ses illustrations du traité des excitants modernes de Balzac .

Là j’aurais besoin d’un petit thé , tout petit excitant, pour me remettre de la marche et de mes émotions !

5 la lecture du Monde , comme chaque soir , m’apporte son lot d’informations et de réflexions et l’article sur Simone Prouvé , que je découvre , en date du 17 septembre , suscite mon enthousiasme .Elle est exposée àl a Carpenters Workshop Gallery , 54 rue de la verrerie , jusqu’au 15 octobre .

en voici quelques extraits

bon , dernière visite pour cet épisode ! Je file dans l’ex galerie de France , il faut sonner , traverser la cour , sonner de nouveau , et personne ne vous dérangera .En sortant , je file a Beaubourg au 4 eme étage pour voir la salle qui lui est consacree avant de voir dans la salle zero le merveilleux spectacle Gardien Party .

voici le panneau du Centre Pompidou :

Là je prends la liberte de montrer des oeuvres des deux lieux ,dépouillées , lumineuses , très contemporaines , sereines .


Belles découvertes à vous aussi ! Je ne peux que redire mon bonheur de ce début de septembre, dans la première et la dernière galerie évoquée , devant les oeuvres de Prune Nourry et de Simone Prouvé , et je m’en voudrais de ne pas signaler l’infinie émotion d’être allée voir à l’opera Garnier une artiste que j’admire depuis si longtemps, ici, performeuse , metteur en scène et comédienne dans the seven deaths of Maria Callas , j’ai nommé

Marina Abramović

62 -un peu avant les départs estivaux

Se promener , sortir du 3 eme , flâner !
1 – Montreuil , ça vous dit ? Une moue ? Le Centre Tignous d’art contemporain ? ah ! Votre œil brille , intéressé , du textile? Ah vous voilà enfin conquis .

Un très beau lieu, à côté du métro Robespierre , ligne 9 ,et une jolie thématique , très contemporaine ici , en écho avec la collection d’art populaire de Tuulikki Chompré.
Nous observons de la maille , des fils de cuivre, de lin, d’inox, de la dentelle , de l’os, du bois ,de la pâte de verre, de la mousse , du caoutchouc, de l’acier electrozingué , de la terre cuite, du bois enfumé ,du plastique ,et oui bien sûr de la soie .Vous aviez peur de vous ennuyer, je le sais ,mais non , votre attention est sans cesse relancée . Rien n’est classique !

2- Je connais aussi les salons que vous attendez , dont Drawing Now devenu Alternative , qui ne s’est tenu que trois jours dans le magasin Habitat du faubourg Saint Antoine qui a définitivement fermé .

Quelle définitions donner de Textile et de Dessin ???vous voilà perplexe !

dessin , œuvre sur papier , oui , mais , techniques , formats , supports s’inventent sans cesse , quel merveilleux décloisonnement !

oh , madame PLPDG , il y a là de très grands noms ! Je suis renversé !

Je sais , et je suis loin de les avoir tous recensés dans cette petite galerie de photos , vous les reconnaissez , bon, allez , maintenant regardez les autres !
Je voulais vous signaler le travail de Romy Muijers et de Paul Van Der Eeden , suite,

L’artiste du trait et l’artiste de la tache , de générations différentes , travaillent sur le même dessin à chaque fois , chacun en complétant à sa façon , ce que l’autre a commencé , vous savez combien ce genre de procédé , rencontré plusieurs fois chez les graveurs , me séduit .

3 -en route pour le passage Vero Dodat

Très beau , pas très contemporain, bougonnez— vous , tout essoufflé .
Ah oui ?


Tradition et modernité

4 – allez-y, allez , on traverse la Seine !

Ces images parlent d’elles – mêmes, d’une recherche à partir d’un motif et des nombreuses façons de le représenter .

5 – là on marche tranquillement jusqu’au 55 rue de Seine

C’est très beau , à la limite de l’abstraction , ça fonctionne aussi par diptyques .

6 – on termine cette promenade dans le 6 eme , par le lieu enchanteur , où nous aimerions tous vivre,le château des contes , en plein quartier latin, un immense espace autour d’un jardin, extrêmement contemporain , et oui , il s’agit de

Amélie, 18 rue Seguier , maison d’art


Ajoutez la céramique, le métal .
Tout est bien présenté , dans un espace très lumineux, sans une faute de goût , on pourrait entièrement aménager son appartement avec les œuvres présentées si nos moyens nous le permettaient .


7 – retour dans le 3 eme , en fait on ne peut s’en passer .

D’abord on va chez Perrotin qui nous offre une exposition digne d’un musée .

voilà le dispositif d’enfermement

Et l’annexe impasse saint Claude présente le Rothko prêté par le centre Pompidou, des vitrines révélant une bonne documentation, une belle vidéo qui explique bien le rapport entre les deux peintres , ceci est très complet, dû à un commissaire d’exposition et pédagogique et dépasse , et de loin, le travail mené par une galerie française , se mettant ainsi au niveau des plus grandes galeries new-yorkaises . Le sujet est innovant et enrichissant .

8 – on s’arrête longuement chez Karsten Greve , rue Debelleyme , où nous attend , une fois encore , une partie des sculptures et dessins de Louise Bourgeois ! Quel plaisir de pouvoir encore en découvrir !

9- En sortant on passe devant Taddeus Ropac qui expose Sean Scully

mais on court

9- chez David Zwirner, voir enfin une exposition de Francis Alÿs Don’t cross the bridge before you gent the river !

Le sujet est infiniment complexe, géo politique et philosophique , la réalisation , vidéo mise en scène où jouent des enfants de Tanger et de Tarifa, des deux côtés du détroit , , dessins , petites sculptures a pris beaucoup de temps . Ce travail date de 2008 , mais n’a pas été montré à Paris , et est toujours d’actualité.

Bonnes visites à vous , Paris nous permet des visites gratuites de haut niveau , alors allez – y , continuez à vous cultiver !

61-réouvertures, après le troisième confinement , bonheur !

-Pas besoin de PLPDG , on a plein d’envies, des listes , des tonnes de projets, des potes à voir en terrasse !
– Oui , je sais ! Allez, je reprends juste contact , pour garder le lien .

1 – Templon

Trois ans du travail de Gérard Garouste nous sont présentés ici , fruits de ses rencontres avec le philosophe Marc-Alain Ouaknin, dans une plongée dans l’univers de Kafka , dans ses rapports au judaïsme et à la Kabbale .

C’est un univers tourmenté, imaginatif, mystérieux , lié à de savantes recherches ,sur les thématiques, le bestiaire, les portraits , qui nous happe ou nous révulse peut-être si on ne connaît pas ce grand peintre . Cela peut demander une certaine préparation et la lecture de son livre l’intranquille .

2 – Templon

Cette belle série a été débutée il y a une quinzaine d’années, sous forme de rébus, d’hommages à la musique , de la part d’un très bon coloriste , doué d’humour et du sens de la composition .

3- Galerie de la Présidence, 90 rue du Faubourg Saint Honoré.

Cette galerie antiquaire a fait le choix de réunir autour de cette thématique de très grands noms de la peinture , on y est , malgré sa petite taille , comme dans un musée .

Cela nous permet de découvrir des œuvres que nous n’aurions pas l’occasion de voir par ailleurs , le bonheur est bref et intense et même pas émoussé par l’attitude indifférente des galeristes .

Faites votre choix ,au moins virtuel !

4- galerie Schumm-Braunstein, 9 rue de Montmorency

Ce «  presque rien  » qui nous évoque Vladimir Jankelevitch, c’est ?
Dans la vitrine on est saisi par les oeuvres exposées , de l’encre ? non, du fusain? non , un mélange avec des pigments gris ou noirs si ça existe ? non ! On retombe dans le «  je -ne -sais -quoi » du même auteur.

Notre curiosité est piquée , et nous savons que la galeriste est aimable , répond à toutes les questions avec sourires, force détails et de la classe , entrons !
Cette matière , présente et fuyante , ce sont … des cendres , utilisées en lavis .

c’est mystérieux , adapté au sujet , tout en finesse et légèreté .


D’autres pièces sont aussi présentées

5-

Prolongée jusqu’au 6 JUIN

Ce n’est pas une galerie à proprement parler ,elle appartient au mobilier national et bien que l’entrée soit gratuite une réservation est exigée .
Les différents chapîtres sont :

matières sources et ressources : cuir, granit,broderie perlée ,osier, chanvre,porcelaine, terre , dentelle, métal

-matières hybrides, augmentées,transformées, recyclées : silicone et Néoprène,béton fibré, verre, cuir de poisson, mégots , bouteilles plastique ,

-matières à rêver : laiton et marbre,plume,pâte de verre ,parchemin

Les œuvres réalisées sont très élaborées , inventives et justes , les matières sont très belles , voire éblouissantes . Tout est extrêmement sophistiqué .

6

C’est de la triche , cette fois , ce n’est pas une galerie ! Oui , ce n’est pas un musée non plus , et c’est vrai que les œuvres ne sont pas en vente ! Bref, avouons – le , je ne peux pas me passer de photo, la BNF a offert trois jours de gratuité pour sa réouverture, et j’en ai profité .
oui , oui, mais bon, pourquoi pas ?mais Cartier Bresson, ça va , on connaît !
On connaît plus de la moitié de ces photos , en effet , mais celles qu’on découvre …

Et puis c’est vraiment une occasion unique ( sauf si vous êtes allés récemment au Palazzo Grassi )

vous avez bien lu , quand même !

le grand jeu :

Ces 385 photos mythiques choisies par Cartier-Bresson lui-même , en 1973 ,à la demande de ses amis et collectionneurs , dans les meilleurs tirages possibles , et éditées seulement en 6 exemplaires .

et en plus

5 commissaires ont été sollicités , chacun choisissant les photos qu’il veut, et organisant scénographie, thématique , présentation, lumières ,couleurs murales ,de sa propre salle , sans connaître les choix des autres .

Certaines photos apparaîtront ainsi plusieurs fois , dans un contexte différent . Des panneaux précisant les options du commissaires se trouvent à l’entrée de chacune des 5 pièces, et aucun cartel , sauf pour une salle , ne vient perturber notre cheminement .

un jeu se rajoute ainsi au jeu du je .

Journal des arts

7-Et n’oublions pas tous les événements exceptionnels du moment

la fête de l’estampe qui a lieu partout en France ,de façon assez étalée, vous avez de quoi voir et admirer tout dprès de chez vous .

  • Ou bien des salons gratuits, mais sur réservation

Cette année trois galeries du Marais presque contiguës s’ouvrent à 14 autres, pour présenter ces expérimentations . Voilà qui est réjouissant .

Ce salon privilégie , à juste titre , des solo shows ( je ne suis pas trop pour ces termes , mais c’est la dénomination dans ce milieu !)

Amoureux de la photo classique , passez votre chemin ! ( vous revenez de toute façon de la BNF en sifflotant ) . Des recherches de tous ordre sur le format, le support , le mélange de matières , la matérialité , le décadrage , le décloisonnement , c’est ça que vous aimez ? vous allez être comblé .

Juste quelques exemples , venez voir le tout !

Support: plaques de métal oxydé manuellement par l’artiste

Lucas Leffler a recueilli de la boue polluée par les sels d’argent rejetés par l’usine Agfa dans une rivière, il les a isolés et s’en est servi pour ses tirages uniques !

Les portes ouvertes de la Drawing Factory ,

Ah bon ? Vous ne vous trompez pas ? On connaît Drawing Now , le Drawing hôtel , le Drawing lab ,

mais ça ?

c’est la même équipe, c’est récent , on a bien lu ça quelque part

Et

C’est sur réservation , en ligne uniquement , si c’est complet, réservez pour le 3 juillet !!!

et l’é v è n e m e n t , c’est

l’ouverture de la fondation Pinault .

Je ne vous retiens pas davantage , à bientôt , nous parlerons de ces événements et de plein d’autres visites .
Portez- vous bien, amusez- vous !

60-avant réouvertures .

1 une galerie ouverte ???? Hum … Et oui , car il est indiqué dans ses statuts que c’est également une librairie. Il s’agit de la Galerie Miranda, 21 rue du Château d’Eau , à côté de République . Et c’est vrai que son choix de livres , particulièrement de photos, est étendu et judicieux .
Quant à ses choix artistiques, ils sont précieux , présentant des artistes peu exposés en France , et des techniques décoiffantes . Cette fois – ci elle nous fait découvrir les photographies argentiques de Chuck Kelton dans l’alchimie du paysage dont c’est la première exposition en France .

Cet américain , né en 1952, grand tireur de photos, maître imprimeur , en utilisant des produits chimiques déposés sur un papier ultra-sensible, comme un peintre les couleurs sur sa toile, nous offre ainsi des œuvres uniques .Certains aiment déceler dans ces abstractions des paysages .Ces œuvres sont conçues à l’aide de nombreuses esquisses, c’est un travail de longue haleine . Il peut plier le papier, chose interdite en photographie mais qui permet de créer des lignes d’horizon , badigeonner certaines parties au pinceau , écrire avec la lumière .

Le papier au contact de l’air et de la lumière, se noircit, c’est là qu’intervient l’action des produits chimiques ensuite stoppée et rincée .
Alchimie, magie, maîtrise.



2 une galerie ouverte? Hum … et oui dans le 9 eme , à côté de Drouot, législation particulière ?

la galerie AB ( Agnès Attouares ) 14 rue de la grange Batelière , n’est plus à présenter : pas d’exposition monographique , juste tableaux, gravures , sculptures, dessins , œuvres sur papier, des plus grands artistes du XXeme siècle , c’est renversant , on se croit dans un musée , on reconnaît des styles, des touches , des thématiques . pas de cartel , non juste un petit jeu de reconnaissance , un Léger, une œuvre de Camille Claudel , un Alechinsky ,tu y crois , toi ? c’est quoi ton œuvre préférée ? ce dessin de Nicolas de Staël , pour moi, et oui !

Et toi?

Toutes les deux on adore

et

et

et tout !

3 une galerie ouverte ? Presque ! L’église Saint Germain des prés , est oui oui ouverte , après restauration .
allons , allons vite ,voir enfin les peintures murales d’Hippolyte Flandrin ! cet élève d’Ingres se voit confier la décoration dès 1843 , en 4 temps : sanctuaire, chœur , nef et transepts . C’est un style un peu spécial, un peu rigide , très homogène . Tout le monde lève la tête , sourit , photographie , prend note . On est heureux d’être là ,comme au musée .

!

4 – et puis à vous de voir ou revoir ce qu’offre l’espace public, vitrines de galeries, murs peints , architecture .
On peut suivre Anna Schmitt à la cité universitaire internationale , et découvrir avec elle les nouvelles réalisations . Je vous avais déjà parlé du nouveau pavillon tunisien Bourguiba , on peut aller voir la transformation du pavillon de l’Iran en fondation Avicenne, l’agrandissement de la maison de l’Inde et bien sûr s’extasier sur la maison de la Corée .

a bientôt !

59 – il n’y a plus de portes à pousser !

Ah oui ! Un blog sur les galeries sans galeries ? Ok c’est un challenge !
Je vous parie que je vais arriver à faire 6 chroniques !

1- En cette troisième période de confinement , les galeries sont fermées.

Mais

Les galeristes protestent ,et réclament l’égalité de traitement avec les maisons de ventes aux enchères , ouvertes . ( voilà donc un endroit où vous pouvez encore vous rendre .)

Certaines galeries proposent de vous recevoir sur rendez- vous , à prendre par téléphone.

D’autres , faisant aussi librairies , peuvent vous accueillir . D’autres , après envoi d’un catalogue virtuel, pratiquent avec plaisir le click and collect .

Et Paris offre beaucoup de lieux en plein air où vous pouvez admirer des sculptures, par exemple les jardins des Tuileries, du Luxembourg , Tino Rossi , du musée Rodin, la fontaine Stravinsky, l’esplanade de La Défense , les œuvres d’art contemporain tout le long du trajets des tramways, l’arc de la fraternité de Georges Rousse dans le XIII eme,l’oeuvre de Claes Oldenburg au parc de la Villette ,les mains de Louise Bourgeois aux Tuileries, les tulipes de Jeff Koons, etc etc .

À Bercy villages sur les murs du passage couvert, un hommage est rendu à Louis de Funès, où des affiches de ses films sont exposées .

Gare de Lyon : Océan , est une expo de photos destinée à sensibiliser le public à la sauvegarde des océans .


2 – Signalons également l’excellente initiative de Mika ,en collaboration avec JCDecaux, la ville de Paris , la MAD pour l’opération

10 œuvres , dont la sienne , ont été choisies , pour être exposées , en posters, sur les colonnes Morris , puisqu’il n’y a plus d’annonces de spectacles, dans 5000 lieux .

4 – L ´exposition sorties d’école , au parc de la Villette , nous est en partie accessible, dans l’allée devant la grande Halle , installations et photos essaient de nous consoler de ne pouvoir entrer voir tour le reste , visible juste pour les invités, galeristes et journalistes !!!


On me permettra de trouver la sélection extérieure bien pauvre, peu imaginative, et les photos toutes du même format, emballées, bien ternes .
Petite sélection parmi les installations .

Un vrai souffle

5- rue des Beaux Arts À visage découvert

c’est l’article du Monde qui a attiré mon attention , en voici quelques extraits :



Les photos sont difficiles à prendre , elles comportent des reflets !!! Mais j’ai préféré vous les montrer telles quelles plutôt que d’y renoncer .


Vous reconnaîtrez, je le sais , des œuvres de Vincent Bioulès , Jean Hélion , André Masson ( le portrait de Jouvet ), Tal Coat, Combas, Antoine Schleck .

6 – le chat déambule aux Champs Elysées . Philippe Geluck

, jusqu’au 9 juin .Entre Concorde et le Rond Point .

Tout le monde en parle, certes , moi aussi , en essayant d’éviter le côté Disney, sorties des familles et des associations en tout genre , selfies, rigolades , et autres joyeusetés .

A l’endroit de l’exposition des 31 sculptures des obèses magnifiques de Fernando Botero, (octobre 92 – janvier 93 ) corps ou fragments ,animaux, en bronze brun,de différentes hauteurs , Geluck a fait installer 20 sculptures en bronze vert, de 2,70 m et de 2,5 tonnes chacune, en même temps que dessins préparatoires et bronzes petit format , à la galerie Huberty & Breyne, 36 avenue Matignon. Le chat à Matignon. ( voir le site de la galerie )

Geluck désire créer à Bruxelles un musée du chat et du dessin d’humour. L’argent touché par la vente des sculptures ( 300000 euros chacune ) est destiné à cet usage,bonne idée puisque,avant d’être montrées au public, 16 sur 20 étaient déjà vendues. La ville de Paris n’a rien payé .

Le dessinateur est ainsi passé à la sculpture de son personnage favori, le Chat , créé en dessin en mars 1983, grâce aux encouragements de François Deboucq .Il en a peint une toile monumentale de 2 x 3 m en 91.

En 2003 , il crée la sculpture du Chat en discobole , puis réalise une sculpture par an .Son premier chat monumental remonte à 2008 .

La technique en 22 étapes, qui réclame le concours de 60 personnes, est très bien expliquée , point par point, à l’aide de photographies, à la fin du catalogue de l’expo ( Casterman) . Souvent deux sculptures identiques sont réalisées.Il a tenu aussi à créer des sculptures fontaines .

En 2016 le Musée en herbe dans l’art et le Chat fait découvrir aux enfants les nombreuses références artistiques de Geluck, Rodin, Warhol, Ai Weiwei …

Je ne vais pas disserter sur l’humour de Geluck, qui peut être très fin dans certains dessins , mais on ne peut qu’être sensible à sa culture artistique et à la pédagogie qu’il déploie pour que chacun s’y retrouve : l’antiquité avec le Discobole , la mythologie avec Atlas ,Rodin et son penseur, la danseuse qui évoque celle de Botero, mais n’arrive pas à lever la jambe aussi haut, le catholicisme avec saint Sébastien, la littérature avec Roméo et Juliette, les contes avec le joueur de flûte de Hamelin .
Il est très fort dans l’absurde ! Avec ce qu’il appelle la désolation de la Belgique officiellement nommée d’après un film singing in the rain !!!
Humour ,jeux de mots , tendresse, poésie , légèreté , lui permettent de faire passer ses messages :

l’ode à la presse , avec le Chat au Journal

l’hommage aux dessinateurs de presse assassinés, avec le martyre du Chat , métamorphosé en Saint Sébastien , transpercé par des flèches devenues crayons colorés ( et oui , de la couleur ! ) sur lesquels des oiseaux reviennent , porteurs d’espoir .

le malaise existentiel , tout est à l’envers de ce qu’on attend, il ne pleut que sous le parapluie .

la dénonciation de la pollution, Atlas porte une sphère remplie de bouteilles en plastique …cela parle aussi de la fragilité des ressources d’eau potable .

la grâce des danseurs en surpoids , comme notre très cher Olivier Dubois .

Et n’oublions pas l’introduction du texte écrit dans la sculpture , première statue parlante , si on excepte le célèbre Pasquino à Rome .

Sachez que vous devriez pouvoir retrouver le Chat au musée Soulages à Rodez, jusqu’en septembre 2021 dans le Chat visite le musée Soulages , sympa, non ?

Il pourrait y avoir une septième rubrique sur le street art en ce moment autour de nous, partout , mais , chers amis , c’est à vous de vous la créer !

et nous finissons cette série par la plus connue


Bonnes visites , regardez les vitrines des galeries, leurs sites, ce qu’elles proposent visioconférences, podcasts , l’art dans la rue , soyez à l’affût !

58- photos, photos, photos

mais pas que ! A la veille du 3ème confinement , ce vendredi 19 mars 2021 .

1 – La photo nous a manqué , alors on se précipite chez Magnum photos, 19 rue Hegésippe Moreau .

Deux expos sont présentées .

Au rez -de-chaussée Harry Gruyaert Marocco, jusqu’au 2 avril, de 12 à 17 h . Dans la salle : dix photos, prises entre 1976 et 2010, et un grand diaporama dans la salle de visionnage .Elles ont été faites dans plein de lieux différents ,le Haut et le Moyen Atlas, Zagora, Ouarzazate, Essaouira, Erfout, Marrrakech , au cours de ses très nombreux voyages dans ce pays qui lui a révélé la couleur . Et Harry Gruyaert est un grand coloriste .
Paysages, architectures, figures humaines font partie d’un tout , où dominent l’ocre, le bleu, des taches blanches et partout du rouge .Souvent l’homme est juste une tache, un élément graphique , dans un environnement de tissus, de murs, de collines, d’animaux, tout est à sa place .


C’est aussi un très grand maître de la composition, comme vous le constatez, et particulièrement dans cette photo

Vous pouvez encore trouver en librairie son livre de 2013 , qui n’est pas en vente ici .

Vous montez le très bel escalier , très contemporain, oui , vous le savez, je suis très sensible aux escaliers ! Au premier étage derrière les vitres on voit les gens travailler , oui je suis sensible aux lieux de travail !


On arrive au deuxième étage pour l’exposition de Josef Koudelka ruines, projet monumental , réunissant près de trois décennies de travail .

Peut – être avez – vous eu la chance de voir l’expo complète à la BNF ?

Ou de vous faire offrir le livre ?

Sinon ici vous verrez trois grandes photos, en noir et blanc, bien sûr, de grande dimension 83×254 cm , sous forme de panorama .
En fait il a visité quelques 200 sites archéologiques , dont Palmyre , photographiés au ras du sol, alternant gros plans et points de vue distants , en jouant avec l’ombre et la lumière , sans horizon .

Temple d’Olymièon, stylobate de 110×44 m. Réalisé en131 -132 par l’empereur Hadrien .Quinze des 104 colonnes d’ordre corinthien sont encore debout .

Athènes .

Apollonie de Cyrène, Libye.marbre cipolin, chapiteaux de réemploi, Ve-VI e siècles

Ségeste, Sicile . Temple dorique .édifice inachevé , fin du V e siècle avant JC.

Non, je ne suis pas rassasiée ! après des monographies, choisissons plutôt une exposition thématique .
2-

Très belles photos , principalement en noir et blanc, variées non seulement dans la fonction de la main, mais dans leurs styles si représentatifs de leurs époques .


On peut y acheter un délicieux petit livre ,Jeux de mains , publié chez Chose Commune, relié à la japonaise .

Cent œuvres sont ainsi présentées , sans ordre chronologique , tous siècles, toutes civilisations confondues , on découvre dessins, photos, tableaux , collages .

3- Autre expo collective , pas loin , chez Pierre Yves Caër, 7 rue Notre Dame de Nazareth .


Ce sont de jeunes artistes , français et japonais , reliés par leurs recherches visuelles et techniques .
Manon Daviet revisite le tissage par le tricot et le tufting, le crochet et les points noués , pour des propositions très contemporaines , qui font la part belles aux reliefs et aux différents plans .


Charlotte Gautier Van Tour

utilise des matières naturelles , comme l’agar agar ( une algue )

la spiruline, la glycérine de moutarde, des écorces de fruit , elle les étend, les laisse sécher et se racornir, selon un temps qui en déterminera la couleur, du turquoise au brun soutenu et les dispose en créant des reliefs . Elle cherche le lien entre l’infiniment grand et l’infiniment petit .

Elle a aussi travaille sur des cartographies , comme la cartographie des vents

Tiffany Bouelle a choisi des sortes de Kakémonos , ou de Noren , peints de façon calligraphique et réhaussés de broderie .




4- De quoi avons -nous envie en ces derniers moments à consacrer aux galeries ?
Lumières , couleurs , transparences , énigmes .

Et oui un métro direct pour Saint Michel, et on file rue saint André des arts chez Kamel Mennour , car on se souvient de l’annonce du vernissage de l’expo sur les réseaux sociaux prévu juste aujourd’hui.


Et oui , Ann Veronica Jansenns!



5 – et dernière étape, chez Kamel Mennour, rue du pont de Lodi ,

dans la salle du bas, uns seule pièce , éblouissante pour clore cette période, classique dans sa référence et contemporaine dans son concept .

DAN FLAVIN


Les néons , vous l’avez expérimenté vous aussi , sont difficiles à prendre en photo, il n’apparaît bien souvent qu’une lumière blanche , sans distinction de forme .



Prochain tour de galeries , fin avril, peut – être ?


En attendant plein de beaux rendez -vous en visioconférences, plein de visites virtuelles et sur tous les sites des galeries ou par le biais des dossiers de presse en libre accès où on peut avoir connaissance de ce qui devrait être exposé !
A bientôt .
Si la situation se prolonge , ou si vous le souhaitez avant , je pourrais vous fournir quelques liens ou quelques possibilités de news letters intéressantes .
Vous le savez , ce blog ne s’opposerait pas à un peu d’interactivité, exprimez vos réactions , vos desiderata !

Numéro 57, mars 2021 , un an de …

Alors , on voit quoi, cette fois -ci ? Des gravures, de l’architecture, de l’art urbain , de la peinture faite avec des aérosols, un Joan Mitchell fabuleux, des Lüpertz, des petits Maillol délicieux et une bouffée d’air frais afghane .

1 -Chic, des gravures ! Une expo organisée par l’association Hiroko Okamoto

et oui , je vous vois réagir ! Vous le savez bien que PLPDG a un faible

  • Pour la gravure
  • pour le travail en binôme !

C’est un bonheur que d’autres expos nous ont permis d’apprécier , allez petits rappels :

en 2015 deux associations graver maintenant ( France) et presse papier ( Trois Rivières )

nous ont conviés à Coïncidences et jeux de hasard

Ainsi chaque œuvre comporte deux gravures , faites sans rencontre physique entre les deux artistes séparés par des milliers de kilomètres , sur un thème commun qui leur est cher .

  • En janvier 2010 , la fondation Taylor nous a présenté Diptyques éphémères ,voir blog 40 , proposition de l’association la taille et le crayon .

Ici une gravure répondait à un dessin ,puis ce même dessinateur proposait un dessin à son binôme qui répondait par une gravure , deux artistes en correspondance, quatre œuvres , on a chaque fois deux diptyques , trop bien, non ? le catalogue explicite les démarches . Il y a en a eu d’autres . Ayant prêté un catalogue , jamais rendu, sur une autre expo de ce type, je me rends compte de mes oublis , Help, pour le catalogue ,et Help , à vous tous pour nous rappeler les expos de ce genre !

Alors ici à peinture fraîche ? Pas de dépliant , pas de cartel , une énigme. Quand on voit que vous vous posez des questions on vous parle de cette graveuse japonaise décédée à Paris, et de la démarche de l’association. On vous refile un papier plastifié avec des numéros et les noms des artistes , c’est un jeu de pistes , et il va falloir penser à me mettre du gel après usage ! Après discussion on vous envoie , oui oui , un mail , instantanément , qui contient les diptyques , pas dans l’ordre , bien sûr , mais si on veut , on peut s’y retrouver , mon conseil c’est d’aller sur leur site qui contient ces documents , avec votre téléphone pendant votre visite !!!
Rien ne sert d’expliquer que les autres galeries prévoient des cartels, ou des papiers imprimés individuels, ou des QR codes !
On voit ici beaucoup de graveurs bien connus et de très belles œuvres , en résonance avec les thèmes étonnants d’Hiroko Okamoto :

des sièges ,des pulls et des végétaux !

Toutes les œuvres sont intéressantes , très fidèles à l’esprit et aux techniques de leurs auteurs, et cette expo est très réussie .

2 – C’est la première fois , je crois , que je vais voir une galerie dans ce quartier , près du Musée Rodin, hélas toujours fermé , alors je vais découvrir au Champ de Mars le Grand Palais éphémère , encore inachevé , de Wilmotte

3 – allez ! Encore un peu d’originalité ! Massimo de Carlo, pièce unique , ça vous parle ? 57 rue de Turenne , cette galerie , repensée par l’architecte Kenzo Kuma , vient d’ouvrir, et son concept , calqué sur la démarche de Lucio Amelio à saint Germain des prés en 1989, est de ne présenter qu’une seule œuvre, de grand format, visible de la rue.J’y ai vu clay Baby , de Karim Upson .

Actuellement , jusqu’au 27 mars , on y montre

5- Je signale une galerie spécialisée dans l’art urbain Open Space, 114 boulevard Richard Lenoir, réservation obligatoire. Brûlures d’Eric Lacan ( photos ici ) vient de prendre fin, on annonce à partir du 20 mars Levalet concrete jungle.

5 – Reconnaissez que ce numéro est allé pour vous à la recherche de démarches particulières ! Continuons donc avec Aerosoltherapie, à la Topographie de l’Art, 15 rue de Thorigny, jusqu’au 20 mars .

Technique intéressante , œuvres variées , dont

6 du plus classique , pour conseiller des visites à votre tante et vos cousins ?
classique, c’est vite dit !
retour à la très belle galerie, 4 passage sainte Avoye, Levi Gorki , horizons .

La plus belle œuvre , c’est ce pastel de Joan Mitchell, à voir de près .

7 – et du classique comme ça , vous en avez d’autres ?
toujours !
allez je vous propose de nous rendre chez Suzanne TARASIEVE , 7 rue Pastourelle ,ogni pittore dipinge sè .Lüpertz, Immendorff, Penck, Kirkeby, Polke , ça vous va ?

Et deux belles surprises pour la fin, franchement je vous gâte :

8 La très belle expo Maillot, la forme libre , chez Dina Vierny, , dans la galerie historique , conçue par Auguste Perret ( troisième architecte cité dans ce numéro ) au 36 rue Jacob . A couper le souffle . On peut parler avec le petit fils de Dina Vierny, et la galeriste est une jeune femme passionnée ,qui a su me vendre un livre de souvenirs de cette modèle et inspiratrice de Maillot, résistante, collectionneuse , galeriste , qui a rencontré Van Dongen, André Breton, , Gide , Vuillard, Le Corbusier etc !!!
On y admire des sculptures de petit format, bronzes, terres cuites , dessins au crayon , une aquarelle, une sanguine , des carnets de croquis , des œuvres inédites ou rarement exposées , magnifiques , on est loin des grandes sculptures aux formes plantureuses .

9 – Et nous finissons par l’expo du moment , dont tous les journaux parlent et qui est prolongée jusqu’au 3 avril , expo d’une jeune artiste afghane ,qui célèbre le corps libéré et la parole codifiée des femmes de sa jeunesse , moqueuse et coquine , que les hommes ne devaient pas comprendre

Il s’agit de KUBRA KHADEMI , bien sûr .

Elle est née en 89 , et a toujours dessiné , des corps , malgré les interdictions. Suite à des menaces , après des performances en Afghanistan , elle est venue s’installer à Paris en 2015 .

Éric Mouchet, 35 rue Jacob , expose des gouaches sur papier, from the two page book .
Atiq Rahimi a écrit le long et beau texte de présentation , dont voici un extrait :

Zoophilie, pornographie , ces mots reviennent dans les articles et à lire la liste des actes libidineux , je n’avais guère envie de voir ces œuvres . Et puis , en venant de voir Maillol, , je suis passée devant la galerie , éblouie par la ligne claire du dessin, les a-plats ocres et bleus , le côté clean des tableaux ,et surtout par la calligraphie dorée, en farsi Nasta’liq . J’ai eu du mal à faire le lien avec ce que j’avais lu, et suis entrée sans hésitation , en regardant ces actes subversifs contre les mœurs religiuses et sociales de son pays , tout pourrait sembler cru, mais est vraiment sublimé par la forme et la tranquillité avec laquelle ces propos sont abordés . On s’est fait traduire quelques poèmes de Djamal Al-Din Rumi ( 13 eme siècles ) si lyriques .
ces deux dernières expositions sont vraiment exceptionnelles .

56 – réponses au jeu , et quelques expos , dans différents quartiers .

1 réponses au jeu

1 Claude Viallat

2 galleria continua dans le 3 eme

3 Anne Paulus 

4 galerie Gallimard 

5 Bertrand Lavier, un piano 

6 kintsugi 

7 Flore

8 Prune Nourry

9 Antoine d’Agata

10 Catherine Meurisse 

11 Herbert List 

12 Gregory Crewdson

13 Astrid de la Forest 

14 Pierre et Gilles

15 Louis Soutter

16 Lucio Fontana

17 Chiharu Shiota

18 Niele Toroni

 19 Seth

20 Martial Raysse

ça vous a plu ?

2 au Drawing Lab , 17 rue de Richelieu, au sous-sol du Drawing hôtel, jusquau 28 février . L’exposition a été prolongée jusqu’au dimanche 28 inclu pour que vous puissiez avoir une sortie culturelle le dimanche !Elle est gratuite, parlez – en à vos amis dessinateurs, comme d’hab, mais aussi à vos potes cinéphiles , aux amateurs de dessins animés etc . Son nom? Tout un film! En collaboration. Avec la Cinémathèque , ah ! Ça change !
Elle aurait dû être montrée lors de la 14 eme édition de notre cher salon Drawing Now , qui n’a pas pu avoir lieu cette année , alors elle est installée ici en ce moment . On nous concocte aussi des podcasts bientôt en ligne , oui , oui, je vous dirai quand ce sera fait ! Le prochain Drawing Now devrait , conditionnel, avoir lieu en juin, et présenter une expo en collaboration avec le frac Picardie , sujet : dessin et écologie .
Ici sont explorés les rapports entre dessin et cinéma, avant , pendant et après le tournage des films . On voit des storyboards


Ainsi que de fausses affiches et de faux génériques, des «  cellulos  » de Paul Grimaud pour la bergère et le ramoneur .

Des maquettes d’affiches

Des dessins de costumes pour les sept samouraïs effectués par le grand Akiro Kurosawa

Des œuvres de Jodorowsky.
2 salles sont particulièrement intéressantes :

-celle consacrée au film in abouti la fleur de l’âge , de Marcel Carné . On y voit un dessin du créateur de décors Alexandre Trauner, représentant la cour du bagne pour enfants , una maquette à partir de ce dessin, et un petit film d’animation tourné dans ce lieu . C’est fin et intelligent .

  • Celle consacrée à William Kentridge où on voit un film d’animation de cet immense dessinateur , Tide table.


3 Marinette Cueco, à la galerie Univer,6 cité , de l’ameublement (12 eme ) Ardoises, entrelacs jusqu’au 11 avril , ouverte à partir de 11h .
Après la villa Datris, et Chaumont , nous avons le plaisir de retrouver cette artiste, qui ici joue magnifiquement avec différentes sortes de joncs et des bouts d’ardoises, pour former des écritures , qui peuvent nous ramener vers de l’art tribal, en tous cas très graphique.

Dans le 3 eme

4 Encore une très belle expo, de grande qualité , chez Marian Goodman, 79rue du temple , jusqu’au 27 février .
Elle complète fort bien la grande expo de Beaubourg l’an dernier consacrée à ce même artiste: Christian Boltanski. Ici ce sont des œuvres de 2020 faites pendant le confinement, dans «  un climat d’angoisse et de dépression  ».

les linges ,installation. Du linge blanc , pêle- mêle, sur des chariots, comme des draps , on pense aux malades à l’hôpital . Les néons suspendus sont comme des tuyaux .
Dans l’escalier, les esprits, vidéo.

Au sous – sol , 4 écrans , on imagine les 4 saisons, sans l’homme , s’il disparaît tout continue, la pluie, le coucher de soleil, les animaux . Le titre : les disparus ,et nous dit l’artiste , de façon subliminale, sont montrés les massacres du 20 eme siècle

Un passage vers la crypte , on est accueilli par ce néon

On entre chez les morts , les disparus , avec des vitrines , et comme dans les temples shintoïstes, tout se termine par un miroir ou l’on voit sa propre image .

5 La galerie Mitterand, la porte se trouve dans la cour de la galerie précédente, montre plusieurs de ses artistes. Notre préférence, très , très subjective ,va à une photo des Poirier et à un tableau de Carlos Cruz-Diez

6 encore un group show , chez Jean Brolly , 16 rue de Montmorency , chacun y trouvera de quoi le satisfaire .
Moi , petite madame PLPDG, je me dirige aussitôt vers les œuvres d’une artiste qui marie finesse du dessin, perforations, fils, tout ce que j’aime . Hélas , hélas , des néons partout, des reflets dans les photos .



Il s’agit de odonchimeg Davvadorj .
Vous verrez un incroyable Leporello, à l’encre , plein d’écrits et de personnages, et des strates magnifiques .

6 – Allez on file au 2 eme étage du 40 rue Quincampoix à la galerie Catherine Putman, qui présente des œuvres sur papier. Agathe May nous montre

le miroir aux alouettes, xylographies en couleurs et en noir et blanc, ce sont de grands formats , quelquefois oppressants dans leur dénonciation des dérives de notre monde, en ce qui concerne écrans, câbles, branchements .

Le lendemain, on change de quartier, voyez j’arrive à me décoller du 3 eme !
En route pour le 8 eme, il ne neige plus, ça glisse encore par endroits , mes grosses bottes ne sont pas très sélectes pour ces lieux sophistiqués, mais , vous le savez, rien ne me retient !

7 – Gagosian ,vous savez , rue de Ponthieu, sur deux étages, on vous ouvre la porte, vous vous sentez comme une princesse .
Vous venez de vous pâmer devant le Hantaï de la vitrine

, et là vous allez découvrir















8 – A nous l’avenue Matignon ! Enfin ce qui trouve grâce à nos yeux aguerris ! Tiens on passe devant un

Tiens, vous ne savez plus cadrer les images, petite blogueuse !!! Ah mais non je reconnais un autre de vos travers, qu’on aperçoive votre presqu’invisible présence! Allez , vite vite au 2 bis chez

et voir des dessins à la plume au 36

oh les prix !
9 – allons pour finir dans une galerie japonaise , bien sûr ! Au 3
rue Miromesnil , la galerie Grand Eterna . Expo déjà bien prolongée , et prévue jusqu’au 27 février .



Amusez- vous bien, Good Valentine éventuellement , visitez, commentez, faites des suggestions , à bientôt !

55-jeu

J’ai regardé mon blog depuis janvier 2020 jusqu’à aujourd’hui , et bien , malgré les confinements, sans compter ce jeu, il y a eu 15 numéros !!! J’aurais dit la moitié !
Suite à une remarque sur le nombre d’artistes femmes présentées, j’ai fait mes statistiques sur ces 15 épisodes , effectivement j’arrive à montrer le travail de 45 femmes et de 61 hommes , ce qui fait autour de 42% de présence féminine, ce qui n’est pas délibéré, je ne me suis jamais posé la question , cela veut donc bien dire que ces artistes femmes ont une assez grande visibilité et que leurs compétences sont reconnues .

Je me rends compte que , chez moi, le goût pour la photo l’emporte, je m’en doutais un peu, mais je montre beaucoup de tableaux et d’estampes également , beaucoup moins d’oeuvres textiles, de céramiques, de dessins, de sculptures, de videos , alors que tout cela m’attire , même si j’essaye de ne pas me limiter aux mêmes catégories .

J’ai aussi beaucoup évoqué des expositions collectives, car on y découvre vraiment de jeunes artistes, à la fondation Taylor, à la fondation Custodia, le festival hors pistes, Jeune création, la FAB,polka,la villa Datris, DDessin, le festival des jardins, un été au Havre, le voyage à Nantes .

Mon goût pour l’art japonais ne peut pas être dissimulé ! Mais je fais la part belle aux européens et aux américains , peu aux africains, moins représentés dans les galeries .

Alors madame PLPDG, on joue quand ?
ok ok

Allez, je n’ai pris presque que des gens connus, c’est plutôt facile !

L E JEU

1 c’est de qui ?

2 ça se trouve où? Comment s’appelle donc cette galerie italienne qui vient d’ouvrir ?

3 qui est l’artiste qui a crée ce rouleau ?

4 Ou sont exposées ces illustrations ?

5 ceci n’est pas un tableau , cette peinture de ? De qui, déjà ? Recouvre un ?

6 ah , ce fil d’or réparateur ! C’est quoi cette technique japonaise ?

7 quel est le nom de cette photographe ?

8 et celui de cette plasticienne ?

9 vous l’avez sur le bout de la langue le nom de ce grand photographe ?

10 Notre chère C.M, c’est à dire ?

11 le grand Pasolini a été ici photographié par ?

12 le grand maître du paysage américain, mais c’est bien sûr …

13. Graveurs, graveuses, vous la connaissez bien !

14 ah! Ces deux là !!!

15 cher Louis

16 on connaît plus ses concepts spatiaux sur toile ( concetti spaziali )

17 , trop facile , une de mes chouchous , femme , japonaise et jouant avec les fils

18 du rouge, encore du rouge , mais quelle touche ! Celle , répétitive , de ?

19 il serait temps de s’intéresser au street art …

20 on termine par ce portrait fait par Denis Hopper et qui représente ce beau plasticien , qui nous sourit . Hum, c’est qui ?

Alors

20 questions

donc 20 réponses .

je vous donnerai la solution … bientôt !