Jahidi, Papiers d’art , Azzedine Alaïa, Templon , fondation Taylor.
aller pour cette rentrée ? Pas d’hésitation, visitons tout de suite la galerie itinérante Jahidi, consacrée à l ´estampe contemporaine , qui se pose une fois par an à Paris , en ce moment au 42 quai des Célestins, tous les jours de 14 h à 19 h 30 , alors vite, vite!
Les papiers noirs grattés , de différentes dimensions, à la belle lumière mouvante sont profondément attirants !
En particulier la série consacrée à l’oeuvre D’Edgar Allan Poe, très fouillée , qui restitue l’ambiance onirique de ses nouvelles.
Une autre belle série de 25 saynètes gravées sur linoléum prend comme point de départ l’intégralité de cette nouvelle de l’écrivain Guatémaltèque Monterroso: le dinosaure (1959 ) que voici :
« Quand il se réveilla , le dinosaure était toujours là. »
Ce que Sophie Potié imagine , c’est ce qui a précédé cette scène , qui sera évidemment la dernière de cette série.
Sur le mur à gauche ( voir photo1) est exposée une troisième série , gravée en 8 bois, du cauchemar d’un homme qui croit à l’approche imminente de l’apocalypse.
Merveilleuse histoire aux traitements techniques et artistiques variés.
allez , les 4 du dossier de presse pour s’éloigner en douceur,
pour peut-être revenir au vernissage , le 16, des gravures et sérigraphies de Jérémie Salomon, de son exposition Folia.
Ce qui nous a plu c’est l’utilisation maîtrisée et imaginative de trois techniques et bien sûr, l’accueil très prévenant de la galériste, passionnée par ses artistes.
Je peux dire la même chose pour la charmante galériste de Papiers d’art , Yuri Lévy, 30 rue Pastourelle, qui a exposé jusqu’au 5 octobre
Le bois de septembre ,sur la thématique souvent détournée et décalée de l’arbre.Elle fait dialoguer Anne Slacik, avec Jérôme Delépine, Ubac avec Anne Delfieu, et raconte les liens artistiques et biographique entre ses artistes , avec un bonheur évident.
Jerome Delépine
C’est un lieu accueillant où aura lieu le 10 octobre le vernissage d’oeuvres sur carton de 3 artistes, les cartons durera jusqu’au 9 novembre.
Moins accueillant humainement, mais très beau : le lieu , sous verrière , de l’association Azzedine Alaïa, 18 rue de la verrerie qui présente la fameuse collection Tati du grand couturier jusqu’au 5 janvier 2020, entrée 5 euros
Alors ? Des estampes, des représentations d’arbre, du textile, mais ça n’est pas déjà fini, non? Il manque de la peinture, des installations , des photos, non?
Bien sûr , un peu de patience! Si on avait tout de suite filé dans les deux galeries Templon, auriez-vous regardé aussi le reste? ( is it The question? )
allez , Templon, 30 rue Beaubourg, les années 80, une douzaine de toiles de cette époque de Valerio Adami, nous y attendent.Nous aimons ces grands aplats d’acrylique, ces grands formats, ces couleurs vives, ces contours noirs, cette nouvelle figuration narrative en relation avec sa culture classique et sa biographie, nous remarquons moins d’écrits sur ces tableaux, dommage, sa belle écriture fait partie des œuvres, mais ne boudons pas notre plaisir, voici une inscription en français sur un cadre! Moins de séparations en plans horizontaux, plus d’émotions personnelles que dans toutes les œuvres vues dans tant de musées et d’expositions .Bref, on peut encore être surpris!
Et bien sûr son autoportrait