36 b , suite de la rentrée !!!

Lire après le 36 a! Pb avec ma tablette qui a refusé tout texte sur mon blog , après l’autoportrait de Valerio Adami! Caprice de fan!

 

 

Mais bon, assez de rêveries italiennes, ( je plaisante, je ne pourrais pas vivre sans!!!) Prune Nourry est là ,jusqu’au 19 octobre chez Templon, 29 rue du Grenier saint Lazare, pour la première fois. Vous connaissez bien son armée de terracotta daughters .Elle nous a tous éblouis au musée Guimet, en 2017, c’est à cette expo -là que j’ai décidé , aidée des conseils d’une amie journaliste qui avait vu mon enthousiasme, de tenir ce blog. Hum, c’est le jour des confidences, désolée, je déborde!

L’exposition  Catharsis de Prune Nourry à l’aide de sculptures et d’extraits de son film Serenpidity lui permet de se réapproprier son propre corps, récemment atteint et soigné pour un cancer du sein, transformant ce parcours médical en véritable épopée artistique, gestes cathartiques contre la maladie, ex- votos modernes, exprimant l’espoir de l’homéostasie, du corps et de l’équilibre du corps.

 

Et les photos??? Oui oui, à la nouvelle Fondation Cartier Bresson, lieu magique , 79 rue des archives,découvrons Wright Morris, écrivain et photographe américain, au beau noir et blanc qui fait le portait de la province rurale et des objets d’autrefois. Hélas, hélas , quand j’écris, l’expo est terminée! Laissez-vous prendre quand même par la mélancolie de ces images.

Je voudrais signaler aussi La slow galerie 5 rue J Pierre Rimbaud, qui expose des estampes et lithos contemporaines, en général très colorées ( on y trouve les adorables gravures de Fanny Peret, maintenant installée à Lyon) .

Mon grand regret aura de ne pas avoir eu du temps pour écrire ce blog avant  ( 6 h de travail dans la foulée) , pour parler de la fondation Taylor

Je trouve cette démarche exemplaire, lien entre graveurs de deux nationalités, chacun envoie dans l’autre pays un carré de 10 cm sur 10, découpé dans une de ses gravures, il est distribué à un graveur local de l’autre association , qui l’étudie et  qui , à partir de ses analyses, son ressenti, son propre cheminement , va créer une gravure qui répondra à ce carré. Il va sans dire que les carrés sont répartis de façon à ce qu’une grande liberté s instaure, et qu’on n’ait pas à travailler sur le carré de celui qui aurait le vôtre!

L’expo présentait le carré initial, la gravure entière à laquelle il appartenait , et l’oeuvre qui lui rendait hommage.

Je suis persuadée  qu’on peut encore s’offrir le catalogue à 1O euros , où tout cela est imprimé et surtout où chacun exprime ce qu’il a compris de l’oeuvre du  graveur inconnu et comment il l’a absorbée et assimilee pour créer quelque chose de personnel.

Créativité, empathie, admiration, respect, imagination!!!! Bravo ! (bravi, dovrei dire )

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