Bonjour
Fondation Taylor 1 rue La Bruyère
La lithographie est à l’honneur, cet automne ! D’abord avec cette très belle exposition 50 ans de lithographie de Jean-Michel Machet . Le Maître nous a accueillies si gentiment à la Fondation Taylor, pour nous raconter sa carrière, son travail, ses relations singulières avec les artistes, les innovations techniques, le fonctionnement des presses, son invention d’un système de présentation sans verre ( ah ! enfin! ), qui détache les lithos du mur et refuse l’encadrement .Il a débuté dans l’atelier de René Guillard , puis a été engagé dans l’atelier Mourlot à Paris, et à New York, et ouvert son propre atelier en 1979. Il a eu le bonheur de tirer des œuvres de Zao-Wou-ki, d’Olivier Debré, de Balthus , de Francis Bacon, de Tapiès, voire Weisbuch, et Pierre Etaix. Il n’a pas hésité à présenter au sous -sol voûté un panorama de lithos d’artistes moins connus en France.
Actuellement la Fondation présente un ensemble de gravures, dont nous parlerons bientôt.
La BNF ,(accès par l’entrée est, 9 h – 20 h , dimanche 13 h- 19 h , lundi 14h – 20 h.) allée Julien Cain , en accès libre, nous permet d’apprécier Épreuves d’imprimeur.Estampes de l’Atelier de Franck Bordas. Ceci jusqu’au 24 novembre.
90 lithographies et estampes numériques sont exposées.
Franck Bordas s’est formé au métier d’imprimeur lithographe chez son grand-père le célèbre Fernand Mourlot. Il présente également son activité d’éditeur avec les titres de sa collection « Paquebot ». C’est en 2005 qu’il a ouvert un studio dédié à l’art numérique, et il expose ici les impressions numériques pigmentaires de Tim Maguire et de Philippe Baudelocque.
La gravure contemporaine est très bien représentée à la Galerie l’Echiquier, 16 rue de l’échiquier 75010, mardi-vendredi 14 h30-18 h 30 et le samedi jusqu’à 19 h.
Jusqu’au 12 octobre, la série de l’autre côté , de Pablo Flaiszman , composée de 29 œuvres en noir et blanc, travaillées à la pointe sèche, à l’aquatinte et au vernis mou nous enchante par sa belle palette de noirs , de blancs et ses nuances de gris, sa technique splendide, ses cadrages très contemporains , osés, qui accentuent le mystère du quotidien, constitué d’objets, tables, chaises, verres, repas, chambre,ombres, visages cachés. Son univers fascinant est menaçant, inquiétant.
Né en 1970 en Argentine, il vit à Paris.Il a appris la gravure avec Alfredo de Vincenzo à l’ecole Des Beaux arts de Buenos Aires, et a acquis la maîtrise de l’aquatinte avec l’artiste danois Bo Halbirk .
Il peut s’inspirer de photos recomposées et retravaillées à l’ordinateur.
arts et métiers du livre n°328 septembre -octobre 2018 pages 58 à 65, avec 11 très belles reproductions,
Et les monotypes ?
Oui, oui, on peut en voir jusqu’au 13 octobre, à la galerie Univer 6 cité de l’ameublement 75011, mercredi- samedi 14 h. – 19 h , ceux de Jean François Baudé dont les œuvres ont été réalisées dans le cadre d’une résidence d’artiste,au domaine de Kerguéhemec.La plaque de plastique est posée sur une plaque lumineuse, enduite d’encre au rouleau, et cette encre à base de carbone et de soja est prélevée par endroits à l’aide de plusieurs procédés et la plaque est alors tirée sur un papier coton.Regardez aussi les très beaux fusains .
Et la peinture dans tout ça ?
J’ai trop à dire, je fais des impasses, mais je signale I am crying because you are not crying, galerie Alain Rech, terminée le 6 octobre, de Claire Tabouret , vous l’aviez remarquée à Avignon cet été oui, l’affiche du festival!Le thème unique de ces toiles à l’acrylique et à l’encre, de grand format, est celui de deux lutteurs, évoquant ceux de Michel-Ange, ou les boxeurs Warold et Basquiat, des chorégraphies, les gestes précédant le moment représente du combat ont laissé leur trace sur les toiles.
Comment ne pas nommer Otto de Laurent Grasso, à la galerie Perrotin , 76 rue de Turenne ? Artiste conceptuel figuratif, intelligent, cultivé, raffiné, hors norme.
A l’occasion d’une commande de la Biennale de Sydney, Laurent Grasso présente l aura de sites sacrés aborigènes d’Australie.Et alors le rapport avec Otto? L’un lui a donné libre accès àces lieux, et l’autre Otto, c’est le physicien Winfried Otto Schuman, prédisant dans les années 50, l’existence de résonances dans le champ magnétique terrestre.son univers ésotérique puise dans ces deux univers avec une fascination enrobée de mystère.
Cette œuvre mériterait un long développement, ceci n’est qu’une petite porte d’entrée.
Mon cœur va vers les galeries de petite taille, mais qui suivent et choisissent de façon cohérente leurs artistes. C’est le cas de la galerie de France, 54 rue de la verrerie, mardi- samedi 14 h – 19 h, au Studiolo, dans Avec elles 26 artistes femmes sont exposées jusqu’au 27 octobre, la galerie les a accompagnées depuis 1981 dans une relation complice et amicale, ce sont des photographes, dessinatrices et peintres, que nous aimons tous.
Pas de temps pour la photo que j’affectionne, et pour une de galeries chouchous
La galerie &co119, 119 rue vieille du temple.
Maintenant vous la connaissez, le digicode à gauche, la traversée de cette belle cour privée du Marais, la galerie sur la gauche, avec son unique pièce.Et bien en pleine saison japonaise, elle présente contrairement à son usage, non des photographes japonais mais
dossier de presse , petit jeu , remettez les morceaux du puzzle dans l’ordre !
A bientôto