22 une belle rentrée!

 

Pendant six mois nous allons être

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Alors

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La saison japonismes 2018 célébrant le 160 ème anniversaire des relations diplomatiques entre la France et le Japon a été brillamment inaugurée en juillet à l’Hôtel particulier Salomon de Rotschild , 11  rue Berryer, par la superbe et sophistiquée exposition   : Fukami , une plongée dans l’esthétique japonaise.

Ce voyage dans 10000 ans d’histoire, dont la conception de l’espace a été confiée à l’agence d’architecture Sanaa ,autour de dix thèmes, présentait des œuvres de 25 artistes : Yohei Nawa, Tanaka, Sugimoto,  côtoyaient Picasso et Gauguin dans un intelligent dialogue entre l’Orient et l’Occident.

 

Kohei Nawa, installation foam  , paysage de mousse bleue

Tapis fait de pigments par Shinji Ohmaki

Lee Ufan, destruction et reconstitution d’ardoises

Céramiques de la période Jômon à côté d’ un vêtement intégrant des perles spéciales qui transforment la couleur.

Hokusai

La Maisonde la Culture du Japon à Paris , elle, avait décidé de nous initier à la calligraphie libérée de Yu-ichi-Inoue qui a érigé la calligraphie au rang d’art contemporain

 

Le 16 octobre elle abritera l’exposition consacrée à la période Jômon (11000 ac – 400 ac)

et au Petit Palais , ok ok ce n’est pas une galerie, on peut  ( doit ) voir jusqu’au 14 octobre les extraordinaires kakémonos de peintures polychromes sur soie de  Itô Jakuchû : le royaume coloré desêtres vivants. Il s’agit d’un prêt exceptionnel des collections impériales du Japon.Cet ensemble monumental représentant faune et flore,offre une grande précision dûe à une observation très attentive des sujets : coqs, canards ,  grenouilles, poissons, coquillages, plantes, neige, arbres en fleurs. Tout est remarquable :richesse des compositions, cadrages, motifs variés, détails recherchés, technique.Ce peintre non académique du XVIII eme siècle en avait fait don au monastère Shôkoku-ji à Kyoto.Les travaux de restauration de ces œuvres ont duré 6 ans et ont permis de confirmer la technique urazaishiki, qui consiste à colorer par endroits le revers de l’oeuvre afin de rendre plus ou moins intenses les effets de couleur sur la soie.

On peut aussi, en prenant la bonne sortie voir les fleurs précieuses du jardin mystérieux, chef d’oeuvre de la gravure Takuhanga en noir et blanc qui s’inspire de l’estampage adopté en Chine pour reproduire sur papier les inscriptions gravées sur les stèles .

 

Nous pourrons voir Trésors de Kyoto, trois siècles de création Rinpa , au musée Cernuschi à partir du 26 octobre, et déjà à la Fondation Custodia des estampes japonaises modernes. 

Pour vous tenir au courant des pieces de théâtre,  du Kabuki, des concerts , des films, de la gastronomie, consultez japonismes.org/fr/

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