54-et on continue vaillamment !

Illustrations, peintures, meubles, installations, sculptures, photographies, sérigraphies, céramiques, feutres imprimés,caput mortuum , videos, carnets , encres, tout nous attire , et oui il y a tout ça dans le numéro 54 , mais cela ne veut pas dire qu’une sélection ne s’est pas imposée même si vous trouvez le numéro trop dense !

coulisses : (les phases ) listes à partir de sites, news letters, journaux,Instagram des galeries, puis les circuits à établir en fonction des emplacements des galeries , les visites avec les bonnes et ( très ) mauvaises surprises, les photos sur place , les dépliants , les dossiers de presse, les conversations avec les galeristes ( ou non! ), le choix des galeries dont je désire parler , la lecture de tous les dossiers de presse et des éventuelles critiques dans des journaux, le choix de photos de visuels presse, ah, enfin l’écriture manuscrite dans mon cahier rouge , pas de rédaction mais ce qu’il ne faudra pas oublier de mentionner, puis la vérification des photos , suppression, recadrages, et oui , ouf, au bout de tant d’heures , l’accès à mon blog, et c’est parti, rédaction, choix des photos, ton .

1- galerie Gallimard , 30/32 rue de l’université , jusqu’au 27 mars

Exposition des artistes du catalogue Les grandes personnes, maison d’édition fondée en 2010.Il s’agit d’illustrateurs,de designers , de photographes, de graphistes , de graveurs, passionnés par les couleurs, les techniques.

On y voit les œuvres exposées au mur, des livres, de merveilleux livres sérigraphiés, des pop -up pas ordinaires de chaises de l’histoire du design , ou de maisons du XX eme siècle , des abécédaires et des imagiers, clean, sobres, esthétiques,inventifs, des cahiers à colorier, tout nous fait envie, on voudrait tout , d’ailleurs tout est en vente .

On est sous le charme , loin des habituels livres pour enfants .

On arrive rue Bonaparte , et que voit- on sur le trottoir? Ce pochoir fait , semble t- il pour nous !

2 – galerie Lucas Ratton , jusqu’au 28 février , une très belle collaboration entre cette galerie célèbre d’art tribal, la galerie Kreo, pour son mobilier contemporain édité en pièces limitées et la galerie d’art contemporain Kamel Mennour .
On visite les deux pièces du rez-de-chaussée et le sous-sol, aucun cartel, aucune indication sur le site , à vous de reconnaître , selon vos compétences, le piano de 1919 recouvert de peinture par Bertrand Lavier,l’assemblage des frères Bouroullec, la torchère de Jaime Hayon,les statues Dogons , etc , mobilier, installations, masques et sculptures tribales se marient parfaitement , comme dans nos intérieurs contemporains . C’est très beau .

Vous voulez en savoir plus, je le sens, oui, précipitez -vous sur la vidéo en ligne des 4 galeristes , c’est comme ça qu’il faut procéder , bien sûr .

3- Vous voulez être étonné , bluffé , renversé , je vous connais . Alors cette 4 eme galerie parisienne de Kamel Mennour , , on y va ? Celle 5 rue du pont de Lodi , inaugurée en septembre 2020,380 m2 dans un ancien hôtel particulier du XVIII eme, aménagée par l’architecte Pierre Yovanovitch, qui est parti de l’idée d’un cloître, a introduit un escalier galbé et une belle enfilade de fenêtres . C’est somptueux .

Cette fois on a , jusqu’au 27 février , une autre collaboration, de deux grands artistes internationaux, Daniel Buren et Philippe Parreno .
simultanément travaux in situ et en mouvement .

C’est la troisième fois que Daniel Buren fait face à un autre artiste, avant ce furent Caravaggio , puis Alberto Giacometti .

3 piliers font partie de la structure du lieu,, Buren en a installé 25, en quinconce,chacun recouvert de miroirs et de raies blanches. Parreno a posé sur les fenêtres des filtres de couleurs, qui montent et descendent sans cesse , modifiant rythme et lumière de l’espace . Serait – ce aléatoire ? Non, non, les mouvements de la Seine grâce à des capteurs sont répercutés sur les mouvements des stores .

C’est très visuel , et fascinant , un peu Disney me souffle un mauvais esprit !

On ne se repère plus, au fond d’un couleur, une autre pièce, couleurs et eau

On traverse la rue , voir l’autre Galerie Kamel Mennour, celle que l’on connaît bien maintenant ,qui présente une sélection de ses artistes .

Voilà pour la rive gauche . On traverse la Seine cette fois .
4 –

La jeune artiste néerlandaise aime interroger un espace défini, dans sa quotidienneté : gestes, routines, parcours,traces, objets inattendus ou déplacés, s’intéressant à l’histoire, la sociologie, l’urbanisme , la particularité, avec humour, patience, méthode et poésie.

Ici le lieu privilégié c’est La Défense .

Nous est montrée une vidéo de 40 minutes, avec deux écrans, à droite elle nous montre l’objet de son étude, à gauche elle le commente sobrement et elle nous arrache des fourires .C’ est tout simplement passionnant et on regarde absolument tout avec ravissement .Elle ose faire des rencontres, étonnantes .
Elle s’interroge sur la façon de porter des bagages, le haut et le bas, les portes qui grincent, le rôle des sous-sols, le déplacement d’un cendrier, une décharge pleine de trésors, un régal !

Elle nous présente sous vitrines quelques uns des objets évoqués, on voit aussi des photos, des carnets de notes.

5- on parle beaucoup de photos , (très ordinaires pourtant ) , pas pour leurs qualités ( relatives ) mais pour leur sujet

6 ah ! enfin ! je sais, je sais , vous l’attendiez , Mark Tobey

Galerie Jeanne Bucher Jaeger 5 rue de Saintonge . Jusqu’au 20 février .
A l’occasion des 130 ans de sa naissance . ( 1890-1976).

C’est une exposition monographique hommage, non commerciale , d’œuvres réalisées entre 1940 et 1970, temperas, sumis, huiles, monotypes ,de tous formats , où on décrypte très bien son attirance pour l’orient , sa calligraphie, sa spiritualité, on repense à son séjour au monastère Zen de Enpuku-ji, à Teng ki wei qui le forma à la calligraphie, mais aussi à la spiritualité occidentale , à sa foi Bahaï .
Son travail n’est ni abstrait, ni figuratif, il s’inspire de lichens , de cailloux,d’étoiles, de moisissures.

«  Il travaille à percevoir le particulier au sein du général  »Françoise Choey


Courez voir l’expo, prenez le long dépliant à apprendre par cœur à la maison, achetez le catalogue et regardez le site de la galerie .

7 – rue de Montmorency

Maya Mercer , image de gauche , mène des recherches sur les adolescents et des zones de la Californie du Nord, nous racontant des histoires que notre imaginaire doit développer .

Et Juliette Andrea Elie créé des pièces uniques , des objets photographiés avec reliefs à la ponte sèche

8- 9 rue de Montmorency , la galerie Schumm Braustein , présente underscape,les derniers œuvres d’Anne Paulus, jusqu’au 27 février .
Il s’agit d’œuvres récentes: estampes, céramiques,livres, feutres,bols, bas- reliefs, encres Sami.

Un travail sur le vide et le plein , sur ce que représentent les pierres de rêves des lettres , une représentation des chaleurs du magma à partir des relevés d’un atlas géothermique, la réflexion sur les matières, l’usage du grès, du caput mortuum, du feutre . Un travail de réflexion, mais aussi sensuel ( les bols , les rouleaux ), un travail sur la couleur et sur la réparation à la japonaise .
La galeriste est à votre disposition , et vous invite à comprendre les démarches en cours .
Vous pouvez aussi regarder les deux films de Benoit Falize , l’atelier d’Anne Paulus et Anne Paulus: terres , on la voit à l’action avec l’acier, l’acide nitrique (!), et ses belles matrices tourmentées, on l’entend théoriser ses recherches et ce qu’est la gravure, transposition de la matière ( la plaque ) , le résultat n’est pas ce sur quoi on travaille , mais une révélation. Il en est de même pour les terres enfumées, ou les rouleaux pour lesquels il faut aider le feu à inscrire des traces du chaos du monde .
Elle explique également sa démarche pour les grès immaculés, qui vont modéliser la température de la terre, la matérialiser .

9 – galleria continua, 87 rue du temple
vous plaisantez Madame Blog ? on la connaît la galerie de San Gimignano,et celle des Moulins en Seine et Marne , mais pas celle – là , vos prenez vos rêves pour des réalités peut-être? 🧚🏽‍♂️
😂 Elle n’a ouvert que le 20 janvier, c’est pour ça . 🤷‍♀️
Elle est très grande , avec plein de salles, d’escaliers, de recoins . L’expo qui l’inaugure , c’est

truc à faire, jusqu’au 20 février .

curateur JR.

L’ancienne maroquinerie est gardée un peu dans son jus avec ses nombreuses étagères où sont exposés œuvres d’art, produits alimentaires italiens , et livres d’art sous blister dont certains dédicacés , mais lesquels ? On déambule, on s’amuse, c’est hype et léger.Tout est un peu mélangé , on est tout à la joie de découvrir . De très grands noms exposent ici , sans chichi , une œuvre ou deux, Ai Weiwei, Daniel Buren, Anish Kapoor, Michelangelo Pistoletto , Etel Adnan, Kader Attia ,Leandro Erlich etc , sous formes de petites oeuvres’ d’installations, de vidéo .c’est joyeux .

10 – chez Daniel Templon , 30 rue Beaubourg, jusqu’au 20 mars

Iván Navarro planetarium

Une dizaines d’œuvres inédites, réalisées pendant le confinement .

Ce sont des boites , comme des cadres , qui enferment des installations lumineuses de cartographies imaginaires qui se voudraient profondes , voire métaphysiques . Le côté technique est intéressant, l’effet , limité , aussi . A l’intérieur de miroirs sans tain l’artiste a gravé puis peint des milliers de touches de couleurs qui métamorphosent les led .
Ça a un côté peinture cinétique, me souffle mon amie, oui oui , mais sans le mouvement ! quel fantôme passant par là a osé cette réponse ?

Et pour finir , chez Daniel Templon, 28 rue du grenier saint lazare , mèmes dates

Claude Viallat. Sutures et varia .
Il s’agit d’une sélection de peintures réalisées au cours de ces deux dernières années.

Des tissus aux fortes textures ( toiles militaires, bâches industrielles ) sont assemblés, suturés par des bandes de tissus à motifs imprimés , un peu anciens , un peu bonne femme , tout cela renouvelle étonnamment le genre de la répétition du même motif ( le haricot ) , c’est surprenant, très beau, pas kitsch, léger . Toute rigidité s’est envolée . Avec humour , l’artiste s’amuse à décorer un parasol, des rideaux de cuisine , et avec beaucoup de spontanéité et de fraicheur ce vieux monsieur de 85 ans rajeunit .


voilà notre grande promenade de début février est terminée.
Allezc voir les sites des galeries et leurs Instagram . Voyons si la nouvelle chaîne Culture Box va nous donner satisfaction .

Madame poussonslesportesdesgaleries, alors ce petit jeu ?

ok je vais vous le concocter, même si on n’est pas confiné ! vous pouvez aussi en proposer, bien sûr !

J’aimerais bien déjà que vous me disiez ce que vous avez préféré comme expo depuis un an , disons depuis janvier 2020 .

Et que vous me fassiez des suggestions , sur des expos que vous avez adorées , à part celles de vos potes, sur des styles que je ne traite pas , ou des galeries que je semble ne pas connaître .
On peut créer aussi votre rubrique avec vos compte – rendus et photos, tout est ouvert .

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