1-galerie Suzanne Tarasieve, 7 rue Pastourelle,jusqu’au 3 mars, de 11 h à19 h
Juergen Teller Legs,snails and peaches
Photos en couleurs
» to take photos you have to love life »
Ce photographe de mode allemand vit à Londres où il a eu une grande rétrospective.Decalé, il prend à rebours les stéréotypes, en mettant en scène des femmes ( Kate Moss, Beatrice Dalle, Charlotte Rampling) qui secondent subtilement son propos.Il joue sur des couleurs flashées avec une grande liberté, en prenant des risques, acceptés par ses commanditaires, Vogue, Marc Jacobs,Céline. Il apparaît aussi dans ses photos, avec ici comme modèles grenouilles et gasteropodes.
Le voici sur cette photo emblématique, allongé nu, négligemment accroché à des ballons colorés, devant un mur automnal,rappel du temps qui passe et hommage à la palette de Lucian Freud.
Il mêle l’animal et l’humain,l’humain et le végétal.
Cet autoportrait au t-shirt aux 11 étoiles européennes ( ah Le Brexit!) au téléphone qui photographie quoi? attire aussi l’attention en raison du gros escargot qui explore sa jambe gauche, récit complexe, politique, écologique, érotique.
2- galerie Thaddeus Ropac 7 rue Debeylleme 10 h-19h
VALIE EXPORT, body configuration 1972-1976
Cette artiste autrichienne s’est illustrée dans l’art de la performance, dont restent les traces photographiées en noir et blanc. Elle utilisait son corps, isolé, dans la ville et dans la nature,dans l’espace public, tel un crayon, un pinceau, une sculpture vivante .2 vidéos nous montrent des actions.
-3. Galerie Karsten Greve 5 rue Debeylleme 10h-19h
jusqu’au 24 fevrier
Louise Bourgeois editions
Cette grande galerie a déjà présenté de nombreuses expositions consacrées à Louise Bourgeois, dont celle de 2013 , (ses premières œuvres ).Ici, au même moment que l’extraordinaire expo du MoMA an unfolding portrait, dont bien sûr nous allons trouver, feuilleter, acheter la catalogue, à défaut de pouvoir prendre l’avion aussitôt ! , sont montrés estampes, portefolios, livres illustrés, travaux sur tissu,aquatintes, sérigraphies!
c’est récemment arrivée à New York qu’elle avait suivi des cours de gravure et évolué autour de l’Atelier 17. L’exposition se focalise sur sa seconde période de production, de la fin des années 80 à 2009. On peut particulièrement apprécier les gravures sur textile.( on connaît notre faible pour ce support),et ce que peut-être on connaît moins les livres d’artiste, comme the Puritan , Homely girl, et ses portefolios tel topiary ( the art of improving nature).
Les thématiques variées évoquent, comme toujours chez elle, la biographie de l’artiste, et particulièrement la lutte de sa sœur Henriette contre la rigidité progressive de sa jambe, son corps se transforme en rameau, nouvelle Daphné.
catalogue du MoMA 70 euros, en vente aussi ailleurs à 65 euros.