Auteur : poussonslesportesdesgaleries

Pourquoi un bis ?
Pour compenser mon silence de plusieurs mois , parce qu’en ce moment je peux me déplacer avant d’entreprendre d’autres recherches médicales , rien de grave mais c’est prenant , et surtout pour ne pas parler en 26 d’expos terminées ou vues en 25 ,pour partager ces nouvelles impressions !

En vrac , rapido,

Manifestampe avait indiqué, à tort , le 12 décembre comme date de fin de l’expo émotions de la sociéte des peintres graveurs , et arrivée dans la salle du Vieux Colombier je l’ai trouvée vide , mais Claire Illouz était là, seule , et elle a eu la gentillesse de me remettre le catalogue pour me consoler , quel regret, tout était beau .

Une amie m’ayant parlé de la boutique Hermès rue de Sèvres , ancienne piscine du Lutétia , ayant gardé bassin et coursives peintes , espace restauré par Wilmotte , je m’y suis rendue .

sol en mosaïques

En face se trouve la fondation Edf , gratuite , oú je ne suis pas allée depuis des années, rien de formidable , sauf les néons de Morellet

J’ai découvert une galerie , Carole Lambert , 81 rue du temple ,au fond d’une allée

le 18 décembre , s’est terminée l’expo de 40 oeuvres inédites du photographe mexicain Manuel Álvarez Bravo , des petits formats Végétaux. Animaux. Paysages

jusqu’au 31 décembre :

TEMPLON , François Rouan et Abdoulaye Konaté , jeu formel et sophistiqué de tressages , de lamelles , de couleurs .

et

Et

galerie de la Présidence place Beauvau , jusquau 10 janvier

un Signac assez différent de ce qu’on connaît

jusqu’au 31 janvier

jusqu’à la fin de l’année certaines gravures sont exposées

d’autres prendront le relai en janvier , il faut donc y aller deux fois!

et le centre culturel coréen , rue de la Boétie , élégant et accueillant

N’oubliez pas d’aller voir l’ expo des dessins de Beaubourg , au Grand Palais , gratuite avec votre carte Pop!

Bonnes fêtes , accordez-vous du répit , des moments partagés et à l’année prochaine !

1 – Après les journées de l’architecture , la semaine Art Basel Paris . En off , gratuit , j’ai opté pour la chapelle de la Salpêtriere , qui remplace notre très cher garage Hausmann pour offscreen .

Vaste lieu , qui permet une présentation aérée autour de la chapelle centrale sous coupole, où de façon permanente a lieu une performance.

Je compatis , six journées au ras du sol , les yeux bandés . A vous de dégager un sens ,ce sera intéressant . Au final , une construction avec 1440 briques crues, selon la suite de Fibonacci , qui sera détruite à la fin .
Beaucoup d’installations , bien présentées .

2-expo gratuite áL’Hôtel de Ville : France , un album de famille , Yann Arthus-Bertrand et Hervé Le Bras , pour la fondation GoodPlanet ;elle est terminée .

.

Les français photographiés le sont par thématiques , familiales , de loisirs , d’activités professionnelles. , de façon très variée , mais devant une toile de jute, en tenue sportive ou du quotidien . En 2 ans , 75 studios ont été réalisés à travers la France pour mettre en lumière la diversité des personnes qui composent la France d’aujourd’hui .Les photos sont très sobres , souvent humoristiques et les textes historico-sociologiques tout à fait passionnants .

Et on en profite pour visiter les somptueux salons de notre Hôtel de ville .

les lumièresdes lustres ne permettent pas de prendre des photos , je ne montre qu’une des miennes

Les autres sont tirées du site de la mairie

on voit des familles élargies , des joueurs de pétanque , du personnel hospitalier , des neo- ruraux etc

3-le prix Marcel Duchamp , 26 ème édition .

Les oeuvres des 4 candidats sont montrées pour la première fois au sous-sol ( gratuit) du Musée d’Art Moderne , dans les belles salles au pied de l’escalier à droite .

Jusqu’au 22 février .

comme annoncé le 23 octobre le gagnant est Xie Lei .

Chacun a son espace aeré et grand pour présenter ses oeuvres et son univers . Ils sont tous les quatre exceptionnels , et bien différents les uns des autres , j’aurais éte bien en peine de voter !

Eva Nielsen

jeux de transparences et de superpositions .serigraphies .

Bianca Bondi

Elle a créé l’intérieur d’une maison avec baignoire , literie , salon, endroit étrange où tout n’est pas agencé comme ailleurs .Elle choisit ses matériaux avec minutie , avec le désir de créer des expériences inédites .

Lionel Sabatté

Il pratique le dessin et la sculpture .Il travaille in situ , en récupérant les matériaux naturels qu’il trouve , poussières , peaux mortes , rognures d’ongles, souches d’arbres et bois brûlés .

et le vainqueur Xie Lei

Il a étudié aux Beaux Arts de Pékin , puis aux Beaux Arts de Paris .Il a été pensionnaire de la Casa de Velazquez et resident de la Villa Medicis .Il est le seul des 4 à se spécialiser dans la peinture .

Sa peinture est peuplée de figures évanescentes ,soumises a des émotions équivoques .
Cette série de 7 toiles est consacrée à la chute .

4- Avenue Matignon, chez PERROTIN , Second marché,juqu’au 20 décembre

chez PERROTIN,au 8, panorama

toujours de très grands artistes , très bien mis en valeur .

TORNABUONI ART ,au-delà ,Morandi -Fontana

dialogue de deux artistes de la même génération. Le seul lien , très léger trouvé , ce serait le désir de dépasser la limite de la représentation conventionnelle ! Bon , ne boudons pas notre plaisir devant ce face à face inattendu , qui présente des oeuvres peu connues .

on file chez Strouk gallery , voir l’expo consacrée à Valerio Adami pour ses 90 ans , dessins , grands formats , interview

puis on termine pzr Almine Rech

2 sculptures murales , des photos de 1976 , hommage à Matta Clark , par l’intermédiaire d’une maison de poupée , et utilisation de l’IA dans la série living room de 2025

5 le jardin du 13

Entre saint Gervais Saint Protais et le dos de l’hôtel de ville .Pour commémorer la mémoire des victimes des attentats du 13 novembre 2015, il sera pérenne.

6 galerie polka , rue saint Gilles , judqu’au 17 janvier

Toshio Shibata , photographe architecte , photos en noir et blanc et en couleurs , travaille sur les formats , les différentes échelles .

et bien sûr, le grand maître de la couleur , Joel MEYEROWITZ , qui explore le temps , la lumière, la couleur .

7- Fondation Taylor

Jusqu’au 20 décembre

Collaboration avec des graveurs de 5 pays , Québec,Brésil, Suisse, Espagne, Belgique , ils ont dû s’ inspirer chacun , de façon personnelle d’un dessin, d’une photo, d’un objet, d’un projet gribouillé et ceci nous est présenté sur une grande table ou sous vitrine.

les gravures sont celles de 49 artistes , libres dans leurs techniques, et le choix du papier, pointe sèche, héliogravure,lithographie, aquatinte, sérigraphie, eau-forte, usage de la broderie, xylographie, carton gravé, collages,burin, chine appliqué, etc !!!

le résultat est extrêmement varié et la réflexion sur la thématique offre plein de points de vue .

Le beau catalogue , à petit prix, met en regard chaque oeuvre avec sa source d’inspiration , une phrase de son auteur , ainsi que le titre et les techniques utilisées .
8- Et on se rend rue Chapon , pour sa grande fête des galeries le 6 décembre, la rue est entièrement bordée de galeries , allez y passer une heure ou deux ! J’ai juste procédé à quelques choix .

les douches , que nous connaissions bien , près du Canal Saint Martin , avec surtout des photos classiques en noir et blanc , vient d’ ouvrir ici un espace agréable et accessible , très contemporain .

le duo espagnol est exposé jusqu,au 17 janvier .Leurs recherches sont belles et savantes , sur l’utilisation de la feuille d’or en photo sur papier Gambi .

C’est saisissant et très sophistiqué.

les filles du Calvaire , quel bonheur , montrent le travail d’une artiste spécialiste de l’autoportait mis en scène , que nous avions découverte avec jubilation cet été aux Rencontres d’Arles , Il s’agit de

couleurs choc , « mauvais goût », poses improbables , ironie , quel personnage , Kourtney Roy . La volpina ( la petite renarde) exubérante nous vient de Naples cette fois-ci , loin de tout pittoresque touristique . Le réel se fait décor.
Hommage à un cinéma italien rêvé et revisité, de glamour déchu .

ce que je préfère ce sont ses videos , très travaillées et très drôles ( au sous-sol ).

Et on termine par la galerie éphémère Nathalie Béreau , dont j’admire les choix et le travail ; ici un très grand cyanotype de notre cher Xecon Uddin

Je vous rappelle que les peintres graveurs sont présentés à la mairie du 6 ème jusqu’au 10 décembre , que vous pouvez aller chez Kamel Mennour voir Lee Ufan jusqu’au 20, etc ;

A très bientôt!

A voir avant la fin du mois !!!!

Cette semaine qui débute avec les journées de l’architecture , Starting Sunday puis Art Basel ,et ce qui gravite autour :the mignon Show,design Miami,Asia now,Akaa, etc , va être très très dense et coûteuse ( 45 euros Art Basel ! ) , et le semaine suivante je m’en vais , alors je fais cet ajout maintenant !!!

1- Comme promis , on met à l’honneur la Galerie documents 15 , rue de L’Echaudé

On se souvient de l’expo de 2022 à la Fondation Custodia ! Et de l’émerveillement ressenti ! Ici c’est plus petit , certes mais centré sur les gravures entre 2022 et 2024 du maître néerlandais de 84 ans !

Dans le menu du site de la galerie , dans la rubrique videos, on retrouve celle où on le voit prendre son vélo pour aller graver dans la nature , sur le motif !!!

Effectivement ses thématiques sont le végétal , l’animal et le paysage .

rue de Seine

2- Galerie Vallois , au33/36

Arman , tout ce qui reste , jusqu’au 27 octobre .

Le tas des échanges , de 1965 , a été réactivé . Venez donc avec un objet à vous , pour vous en défaire , et en choisir un dans l’espace à disposition , pour l’emporter!
pièces peu nombreuses , très espacées , représentatives , sculptures et tableaux .

Objets rutilants et objets de rebut obtiennent une seconde vie , agrégés en série , en dehors de toute fonction .

3 Galerie Berthet -Attouarès, 14 rue de Seine , jusqu’au 1 novembre

,

Elles

Expo en grande partie centrée sur l’oeuvre de Manet , Madame de Valpinson .
un travail sur le trait , l’ineffable , le presque-rien , les matières , la recherche , les variations

4 – en passant

galerie BSL, Ayala Sarfaty

et rue de Seine , dans la vitrine de la galerie Lecomte

et devant le parvis de l’Institut , en relation avec Art Basel Paris

Et je termine par

5- les journées de l’architecture. 18 et 19 octobre .
Des centaines de visites possibles ! Avec réservations !
J’ai été modeste .

Mon choix s’est porté sur la Cité Falguière dont on fête les 150 ans .

Ce fut un lieu de travail et d’habitations d’une centaine d’artistes qui s’y sont succédé , Gauguin, Modigliani , Pascin , Foujita, Brancusi .

Dans les années 60 , on a procédé à sa démolition pour construire des immeubles . Il ne reste qu’un atelier en piteux état qui sert encore de résidence à des artistes internationaux qui y demeurent entre 2 semaines et deux mois , atelier , petite cuisine et chambre à l’étage .Un projet de réhabilitation est en cours , avec appel aux dons .

et l’Atelier de Chana Orloff , villa Seurat , dans le 14 ème

façade d’Auguste Perret

dans cette impasse construite pour des artistes entre 1924 et 1926 , principalement par André Lurçat . on peut y visiter aussi l’atelier de son frère Jean Lurçat . La rue est entièrement homogène et magnifique .

l’atelier de Chana orloff se compose de deux pièces en bas , d’une galerie àl’étage , c’est ce que l’on visite . L’étage d’habitation est fermé au public .

On découvre la biographie de cette artiste juive ukrainienne , l’évolution de son style ( avant et après la guerre ) , l’histoire de l’atelier à son retour en 1945 où ses meubles de Rateau et ses sculptures ont eté enlevés par l’occupant .

On voit des sculptures en bois , en argile , en marbre , en plâtre , en bronze , des dessins , des gravures sur bois . Dans un certain fouillis .

C’est sur cette photo que je prends congé de vous . A novembre !

C’est bien la rentrée ! Ouf ! Tout reprend , le théâtre( ah Faust in Africa De William Kentridge ! le Passé de Gosselin ! ) , les grandes expos (Soulages! ) , l’opéra (Aïda ) ,et les galeries !
Me rendant à la dernière fête à Beaubourg ,avant fermeture , le 17 septembre je passe devant

1 la galerie Templon , rue du Grenier Saint Lazare

Oh!

j’ai tellement aimé ses oeuvres un peu partout ! C’est irrésistible ! Allez , poussons la lourde porte de la galerie !

on vanishing , jusqu’au 31 octobre

sculptures récentes , aquarelles, film d’animation

c’est qui , ce belge , madame plpdg?
Et si je vous dis monochrome gris à base de résine ,douceur veloutée, mise en scène , univers réaliste et onirique , silencieux ,mystérieux, moments suspendus ,références classiques , mélancolie? …

ah oui !

on a vu cette installation à Lyon

et celle-ci à Rotterdam

et ici on est accueilli ainsi

détails

bon je pars voir une dernière fois les vitrines plates de l’expo Tillmans ( oui je suis émue ) et je découvre que l’autre galerie Templon , rue Beaubourg, présente la suite de cette expo Hans op de Beeck .Je voulais de l’inédit ! En voici ! C’est la première fois qu’un artiste s’empare de l’espace des deux galeries !

quelques jours plus tard , galerie Templon , rue Beaubourg

Partie plus consacrée au jeu avec les échelles et surtout à la vanitas, réflexion sur la mort , par l’intermédiaire de présences de crânes et de squelettes joliment et malicieusement habillés . L’ensemble exprime une grande mélancolie .

mais aussi un attrait pour la géométrie et les nombreuses formes qu’elle permet .

2 – nous filons à côté , Galerie Marian Goodman

deux videos en couleurs de 2024, on breathing ,au rez-de-chaussée, et April au sous-sol .
Depuis 2011 l’artiste est passée de ses vidéos contenant des gens à un art qui veut rendre visible le non humain , ici le respiration presque imperceptible des arbres , et le passage des saisons .Elle fait coexister plusieurs espaces- temps .

3 – et pourquoi je ne parlerais pas des journées du patrimoine ? C’est gratuit , c’est souvent exceptionnel et on finit toujours par découvrir des pépites . Je me suis rendue à la cite universitaire internationale , qui est un lieu magique avec son parc , le restaurant coréen , ses 47 maisons , son histoire , son évolution et la participation de grands architectes .

Je m’étais longtemps à l’avance inscrite à deux visites :

la Fondation Avicenne , ex maison de l’Iran , où la femme du Shah avait un appatement occupant un étage sur trois . Seul un salon a été conservé

le lieu fermé en 2007 a été désamianté , ne sont restées que les structures , tout a été restauré . On reste sous le charme des célèbres escaliers de Claude Parent

n’est-ce pas ? Double escalier , pour la montée et pour la descente .

et la vue !!!

La Fondation des Etats Unis , style art déco , son salon ,ses fresques , sa salle d’étude , son foyer , ses cuisines partagées , ses chambres avec l’eau chaude mais pas de douche, ses panneaux solaires , ses studios pour musiciens , et ceux pour plasticiens !!! Et , encore une fois, les escaliers !!!

4 Romainville

J’ai fait cette visite guidée de deux heures , ce qui n’a pas permis de tout voir , juste une magnifique sélection des guides très compétents et passionnés , dans le cadre d’un parcours d’une journée avec l’organisme taxi tram dont je ne cesse pas de chanter les louanges .

Je ne peux que conseiller d’y aller , c’est hyper stimulant .

J’adore la partie usine , chaufferie

voici des renseignements

5-galerie RX

Oeuvre qui prend racine dans une expérience intime de la transition de Jean Baptiste à Jeanne Boyer ,et qui revendique un droit à l’opacité , d’où la confession et la résistance ,la visibilité et le secret dans une peinture figurative .

mais bon on est là pour le grand Hermann Hirsh disparu en 2022 .Sa peinture abstraite est emplie de symboles, dont celui du rouge , le sang , élément vital universel puis à partir de 2002 le jaune qui s’intensifie jusqu’à devenir aveuglant avec une dimension spirituelle et sacrée .

birth of light

Et j’aperçois au-delà du bureau une salle avec des chefs d’oeuvre, inaccessible . Je fais part de mon questionnement et on accepte de me laisser traverser le bureau pour que je découvre des oeuvres en noir et blanc qui me bouleversent , elles sont en attente d’un collectionneur, attendu pour qu’il fasse son choix .Je ne suis pas en terre inconnue, devant ces oeuvres et me sens privilégiée .

mais oui , il s’agit d’oeuvres de , et oui !, Lee Bae!!! l’artiste sud coréen qu’on a adoré à Venise à la fondation Wilmotte en 2024 . Il n’a fait qu’une vingtaine de dessins , on en découvre ici deux .Ses oeuvres dialoguent avec quelques sculptures en bois noir d’un sculpteur français ,Christian Lapie .

allez on marche un petit peu jusqu’à

6- la galerie Polka rue saint Gilles .La présentation de la pièce sur rue est allégée , plus contemporaine et conviviale .

Au salon de la photo , à la Villette , il y a quelques jours , dans l’expo consacrée aux photographes italiens , j’avais été impressionnée par Gianni Berengo Gardin , et compris qu’il était exposé ici jusqu’au 25 octobre .
Je me permets de montrer les très belles photos de Giacomelli , revues au Salon , et la photo de Marco Pesaresi ,de la plage de Rimini .

Donc chez Polka une des trois expos est consacrée à Gardin , décédé en Aôut 2015 , chaque photo est accompagnée d’un texte de différents auteurs , artistes , éditeurs .Le numéro de la revue Polka qui présentera Gardin sera publié en novembre .
Vera fotografia présente une photo de la vie quotidienne , jamais mise en scène .

pausa dal lavoro de 1987 est plutôt énigmatique, le repas , l’homme qui s’éloigne … En fait c’est un mannequin fatiguée qui se repose d’une séance photo .

institut psychiatrique 1987

scène dans le train

dans le vaporetto

Et celle que je préfère , la vie dans le bateau sur la Seine, dans les années 50

au sous-sol

là c’est tout le contraire , une photographe , des couleurs , de la mise en scène !

Ses photos en noir et blanc ont été retravaillées à la peinture .

7-galerie Miranda, 21 rue du Château d’eau , galerie- librairie spécialiste de la photo américaine contemporaine ( souvent féminine) .

Ces deux artistes nous ont déjà été présentées, vous vous souvenez?

En noir et blanc , années 70, les photos de Merry Alper prises de fenêtres donnant sur Wall street , ayant vue sur les toilettes d’un local où se pratiquent ventes de drogues et prostitution .

Et

Jo Ann Callis met en scène dans son garage , des éléments de huis- clos domestique anxieux et claustrophobe .

Toutes deux montrent l’hyper sexualisation de la femme ,son exploitation ,des corps fragmentés .

8- Promenade rue Chapon

-Anne -Sarah Benichou

Juliette Minchin y expose de belles créations en cire

On peut voir des dessins sur calque de Claire Brétécher,chez Huberty & Breyne

chez Anne-Laure Buffard , studio everywhere de Pauline-Rose Dumas, qui travaille dans ses installations textiles, fer forgé , dessin, et s’intéresse aux outils et aux chutes de tissu .

et

chez Christophe Gaillard .

Très beau travail sur l’espace et le temps , la matérialite , les failles , les accidents .

9-Galleria Continua , 87 rue du temple , épicerie , café , librairie et belle galerie 2 expos

Pièces à vivre

on imagine un appartement , couloir , cuisine , salle a manger , wc, chambre d’enfant ´ chambre d’enfant dont se seraient emparés les artistes pour le décorer et le meubler , selon leur style .

c’est bien présenté , aéré , sans cartel , à nous de retrouver nos chouchous et de faire des découvertes ! Ah le Mondrian en Lego de Ai Weiwei ! le lit inspiré par une nouvelle de Calvino !

et bien sûr la grande expo attendue : Berlinde de Brueckere , need

L’artiste belge travaille toujours sur la nécessité de donner forme à ce que le langage peine à exprimer , passage du temps , métamorphoses poétiques , en référence souvent à l’histoire de l’art en utilisant cire, peaux d’animaux, textiles usagés , métal, bois .

La série it almost seemed a lily fait référence aux «  jardins clos  »

du XVI ème siècle , cabinets de dévotion privée .

Glassdome presente des sculptures de cire sous des choches en verre anciennes

.

la Madonna del parto reprend titre et thématique de cette oeuvre de Piero, della Francesca qui présente la Vierge enceinte .

Plunder ( pillage)réalisé après sa visite de musées en Iran en 96, à moitié vides , en raison des pillages , il ne restait que des empreintes et les rubans qui maintenaient les oeuvres .

et les oeuvres devant miroirs

petit clin d’oeil , that’s me !

Je n’ai pas eu le temps d’aller rue de l’échaudé , à la galerie documents , voir les gravures récentes de Charles Donker , que j’avais découvert rue de Lille à la fondation Custodia il y a 3 ans , bon , on a jusqu’au 31 octobre pour ce faire ! Entre temps il y aura Art Basel , à 45 euros l’entrée , avec ses installations gratuites place Vendôme,sur le parvis de l’Institut,au palais d’Iena et sur l’avenue entre Petit et G rand Palais .Et la semaine de Starting Sunday , du 19 au 25 octobre avec partout expositions , performances , rencontres .
Bonne fin octobre !

C’est reparti , pour une année , j’ai renouvelé mon adhésion à wordpress , après quelques hésitations , chaleur, santé , décisions à prendre ,à quoi bon? Etc !
Je réaffirme mon intention de présenter des expos gratuites, pas forcément dans des galeries , et plutôt d’oeuvres contemporaines . J’ai mis de côté 2 de mes 3 autres grandes activités , une volontairement , pour problèmes de dos , l’autre est en attente et précaire , ce n’est pas le moment de tout lâcher , nous voici donc encore un peu ensemble .

1 – la statuaire dans l’espace public

Je retrouve une de mes recherches , déjà en cours précédemment . J’en suis à une phase préparatoire, de relevés . Ce qui m’intéresse c’est les choix faits , les thèmes , les lieux , les artistes , qui se différencient de ceux du XIX ème qui étaient : représentations de politiciens , d’écrivains , d’artistes , d’hommes célèbres en leur temps , souvent oubliés , idem pour les sculpteurs .

a) 2025 , les 10 sculptures des «  femmes en or  »,et on retrouve la tradition de la sculpture en l’honneur de personnalités !

Elles ont fait leur apparition lors de la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques en 2024 et sont maintenant, depuis peu, exposées rue de la Chapelle , de façon pérenne .Il s’agit d’un hommage à 10 femmes ayant marqué l’histoire de la France , dans les domaines des arts , des sciences , de la littérature, du sport et de la politique , de 1431 à 2020 , de Christine de Pizan à Gisèle Halimi.

Elles mesurent 4 mètres et sont en résine polymère durcie avec de la fibre de verre .

Qui en est l’auteur? Qui a choisi d’honorer ces femmes ( et pas d’autres ) ? Je ne trouve pas !!! Help !
Le choix du lieu , défavorisé , mal fréquenté , s’est sans doute posé , puis imposé car proche de l Arena porte de la Chapelle .

Le site de la mairie de Paris donne les biographies détaillées de ces héroïnes .

b quelques sculptures que vous voyez souvent , dans la rue , des places, des jardins .

Zadkine la naissance des formes , posée en 2012 14 ème

Fontaine des quatre parties du monde , ( sans l’Océanie ! ) jardin Marco Polo 6 ème , Carpeaux et Legrain , installée en 1874

Maillol , jardin des tuileries , legs de 1964. 4 ème

Miró , oiseau lunaire , rue Blomet 1966 15 ème

César , centaure , hommage à Picasso , place pres du cherche midi 6 ème

pont de la Tournelle ,patronne de la Ville de Paris ,5,40 m ,sur un socle de 14 m que le sculpteur ne voulait pas ,et pour cela il ne participera pas a son inauguration en 1928 .

Landowski sainte Geneviève

On a donc des grands formats , plutôt du bronze , un seul sujet politico- religieux , pas de grands hommes , pas de héros de la mythologie , sauf le centaure , mais pour les raisons évoquées .

c je pense à Nantes ,

Cette ville organise chaque année sur plusieurs mois le voyage à Nantes , commandes de sculptures , tableaux , videos, installations , à des artistes , présentés gratuitement au public , et dont certaines oeuvres resteront de façon pérenne . Pas de buste de Jules Ferry , mais les anneaux de Buren !!! Quel bonheur !!! Pas de cèlèbre inconnu mais les oeuvres en déséquilibre de Philippe Ramette !

cette année

2 – quai de la photo

9 port de la gare , un grand bateau amarré, avec une belle librairie , un café – resto , des promenades en bateau , des transats , une belle vue sur la Seine .
jusqu’au 10 septembre Superfacial Audrey Tautou , oui l’actrice , en écho à son livre , qui questionne la célébrité , le regard des autres ,l’image publique.ses réflexions depuis qu’elle a arrêté de tourner en 2019 pour se dédier à sa passion , la photo .On avait vu certaines photos à Arles en 2017 .

Il y a là des autoportraits longuement mis en scène , de façon facétieuse , des lettres de fans , des photos de journalistes qui l’ont interviewée,et des passants pris de dos , pour anonymement marcher dans la même direction qu’eux . Le tout avec dérision et ironie .

Les photos en argentiques ne subissent ni retouches , ni recadrages .

Sur la terrasse , sur le quai, naturalia , photos de Jonk, exposées jusqu’au 19 octobre , sur des voilages , cloisons amovibles .Il se consacre depuis 2018 au projet de visiter des lieux laissés à l’abandon et d’en laisser un témoignage .Il en a vu ainsi plus de 1500.

3- le Bon Marché , fidèle à sa politique de commandes, chaque année , à un artiste qui occupe le rez de chaussée, le premier étage , les escaliers d’Andrée Putman. , et un espace dédié au 2 eme étage nous gâte!

On a de merveilleux souvenirs de Shihura Shiota, de Prune Nourry , de Burren.
Cette année , c’est joyeux , drôle , plein de bonne humeur , où le rose domine , car le maître des lieux n’est autre que le cher Antoine de Caunes !!!

Tout est dit, chaque chambre évoque un chanteur ou un groupe de rock, avec lits , sols , objets , livres , instruments de musique , photos , paysage vu de la fausse fenêtre , sons , videos , choisis avec soin ! Un régal !

Ce sera culte , disait un visiteur ébloui ! Un couple , la cinquantaine , bcbg , clients du magasin ,a voulu à tout prix me parler, sans me connaître , pour me communiquer leur étonnement d’avoir aimé , à moi qui était rayonnante !!!
Si on aime ce genre de musique , ces musiciens , l’humour trash et décalé d’Antoine de Caunes , on passe un grand moment !!!
Des visiteurs esquissaient des pas de danse , tout le monde souriait, disons qu’en cette période de tensions , c’est appréciable !

Et bien madame Plpdg, on fait dans le people et le populaire ? Hum !
une actrice , un présentateur , des musiciens , c’est là votre propos ?

J’ai commencé mon retour à la vie parisienne , avec photos et super installations , de façon joyeuse , no problem.

4 – la paris design week du 4 au 14 septembre , un peu partout

Maison -Objet chaperonne 4 expos dans mon quartier, je vais débuter par L’espace Commines . Oh il faut absolument scanner un Qr code pour avoir accès aux 4 lieux ! Et là devant l’entrée on est quelques malheureux en train de remplir le formulaire avec nos données pour obtenir un autre qr code qui nous permettra d’entrer . Je suis obligée de me prêter à cette opération commerciale , les autres dans la file ont 20 ans , ça leur semble sans doute normal .
J’irai ensuite 7 rue Froissard , puis au 116 et au 84 rue de Turenne .

Il faudrait préciser ce qu’on entend par design . Ici je ne m’y retrouve pas , d’abord plein d’écoles exposent , puis la Chine est mise , à juste titre, à l’honneur , puis des artisans d’art . Franchement j’ai vu du recyclage , des essais de matières , de pâles variantes de modèles connus , des mélanges de matières ,

« J’ai l’impression d’assister à une expo d’élèves de première année d’une école de design ! »me dit une inconnue . Oui , vous l’avez remarqué , le charme de mes sorties tient aussi à des contacts impromptus . Elle poursuit , » heureusement je file au Palais de Tokyo ! »

Je retiendrai les nouvelles matières, quelques lampes et le savoir faire sophistiqué des artistes chinois .

expérience mitigee , mais plein d’autres lieux attirent .

,au 3 rue du faubourg St Antoine , qui a des expos de design toute l’année . Ici réflexions sur les matières .

L’institut Suédois présente des recherches , jusqu’au 21 septembre, de 5 artistes verriers , blazing grâce,

si on aime la plumasserie , elle nous est présentée dans le jardin Arnaud Beltrame

le bois c’est à la bibliothèque historique de la ville de Paris , plein de recherches aussi

l’hôtel de Sully présente des oeuvres dans l’orangerie rarement ouverte et une magnifique installation sur sa terrasse , un sofa de Luca Huillet , entouré de banderoles dont certaines sont parfumées par Alexandre Helwani et c’est la brise qui vient nous parfumer .

vous voulez une autre installation ? Et bien , allons au musée de la Chasse et de la Nature , voir les 8 miroirs rotatifs dans la cour .

du textile? Parfait , visite de la colonne de juillet sur réservation .

un spécialiste américain de créations sur mesure en métal?

la galerie est perenne , mais renseignez-vous pour les horaires .

et à côté? La merveilleuse Cité des Taillandiers , réhabilitée en 2021, où ont leurs ateliers des artisans d’exception: plasticiens , créateurs de papiers marbres , de plantes , de céramiques, d’éditions ouverte juste deux jours .

et une architecture du duo Le Corbusier et Pierre Jeannerey ?
là c’est un rêve qui se réalise ! On vise bien , car elle n’est visible que trois jours .

c’est la maison du peintre Ozenfant, près du parc Montsouris !!! Elle fut ainsi , puis transformée

qu’importe si on doit l’ouverture à une présentation de chemises en soie !

cubes, escaliers, fenêtre, mezzanines

oui , les étagères de Gascoin , le fauteuil

et le propriétaire avec qui je sympathise et qui m’emmène voir une pièce privée , en me disant, ému, la fenêtre que j’ouvre , Ozenfant l’a ouverte aussi…

bref cette design week a été pour moi une semaine très intense ,c ´est comme ça que j’aime les vacances !!!

chère madame plpdg, tu nous balades , c’est sympa , mais les galeries ?

oui, j’ai décidé de faire des découvertes de lieux , et de ne pas être routinière ! Alors cette fois je vous présente

5 la galerie Echo 119

mais on connait , la photo japonaise , rue vieille du temple !!!
yes and no .

Elle a déménagé près de la place des Vosges , 1 rue des minimes , dans un espace et un esprit différents, et ça ne m’arrive jamais , j’ai tout trouvé beau !!!

les mers sont évoquées par les côtes et leurs liens avec le corps des femmes, les mondes sous-marins, le travail sur les matières qu’elles contiennent , les traces .

J’espère que la reprise n’est pas trop difficile , les galeries rouvrent ! Encore pleins de découvertes en vue !

Quand on décide de pousser d’autres portes que celles des galeries traditionnelles , de lieux que l’on connaît moins bien ,malgré la gratuité et la qualité des oeuvres :

1 la galerie des ateliers de Paris, 30 rue du Faubourg Saint Antoine, présente jusqu’au 28 mai, fils et filiations , oeuvres de16 créateurs textiles , entre mémoire et transmission .Broderies ,matières minérales, végétales et animales ,collectes de rubans et de sangles, tapisseries, fils, tissage de verre ,cheveux …

2 Villa Datris , fondation de l’entreprise des cartons Raja, qui existe à l’Isle-sur-la-Sorgue depuis 2011 , et y expose ses collections de sculptures contemporaines , a ouvert un autre lieu à Paris, en 2018 , rue Montecristo , près de la place de la Réunion , dans le XXème . Ce lieu est lui aussi gratuit , monte 2 à 3 expositions par an ,liées à des thématiques , et présente en ce moment

Là aussi c’est un régal de matières ! Céramique, grès, fibres de nylon,bois,bronze,acier,alu,inox poli,résine, tissus,jesmonite,polyester …

Le lieu composé de petites salles et deux jolies cours au rez de chaussée et de trois salles à l’étage est extrêmement agréable .

Si on veut voir des oeuvres d’artistes très reconnus ,pas de problème!
Hans Op de Beeck, Hélène, de 2023

Kiki Smith

Sa vierge noire , black Madona , de 1992, en bronze , est parcourue de bouts de doigts .

Daniel Firman

Prune Nourry , et son arborescence , de 2024

On peut également se laisser séduire par des sculptures de Kim Simonsson ( ses Moss People )

et des autres artistes,Wang Kepin, Javier Perez,Gardone .

Bon , nous voilà prêts à retourner dans le Marais .

3 – expo non traditionnelle à la galerie Angalia, 10-12 rue des coutures Saint Gervais , spécialiste des artistes congolais .

Personnages noirs , aux visages sculptés par la lumière , sur fond très travaillé , faits en utilisant de la javel .

4 Etonnement aussi à la galerie Sit down

on voit des photos de styles différents , un objet , des photos de famille , une coupure de presse , rien d’homogène . En devinant et en faisant des recherches , on comprend le drame qui s’est joué dans cette chambre du Sofitel d’Avignon .

voilà donc ce drame terrible , autour duquel s’organise l’exposition , avec des éléments sans lien . Quelques photos partent vers la recherche et l’abstraction .

D’autres reviennent au sujet , avec distance

5 Autre étonnement à la galerie Cazeau , 8 rue Saint Anastase , l’extrême qualité et l’érudition !

Nous avions énormément apprécié son exposition érudite Pablo Picasso master prints et c’est avec plaisir que nous entrons dans cet antre pour grands collectionneurs , Picasso,Chaissac, Modigliani, Jaquet, Klein, Arroyo , Blais ,van Dongen , nous voilà humbles devant cette excellente compagnie . Monsieur Cazeau , assis dans son fauteuil , donne , mine de rien ,des explications sur les peintres , les courants , des détails, des thématiques . On est trop poli pour s’attarder , mais l’envie de rester là et pour longtemps est bien présente !!!

6 on va faire baisser la tension au Centre culturel Suédois , qui fut à l’époque où nous habitions rue Saint Anastase ce que nous appelions en plaisantant une de nos résidences secondaires ( l’autre étant Beaubourg) , en raison de son jardin un peu caché et de son merveilleux café dans la cour , où l’on déguste bio et suédois . Merveilleux souvenirs de la Sainte Lucie , bref …

ici

On change encore d’univers , quel bonheur !

7- Allons maintenant à la galerie Templon , voir cyclops d’Yván Navarro , rue du grenier saint Lazare, exposés jusqu’au 19 juillet , odyssée lumineuse , avec 14 sculptures électriques et un corpus d’oeuvres tournées vers le cosmos , ainsi que des sculptures typographiques .On voit aussi maquettes , dessins et prototypes de son intervention à la station Villejuif-Gustave Roussy du Grand Paris Express en collaboration avec Dominique Perrault.

et à la galerie Templon , rue Beaubourg , voir de nouvelles oeuvres de Jeanne Vicerial , nymphose , exposées jusqu’au 17 juillet .

Elle travaille toujours avec du fil noir, crocheté ou lissé , sur le thème de la mue et de la métamorphose de ces nymphes .L’une d’elles est enceinte .

En 24 l’artiste a dialogué avec les oeuvres d’outre noir au musée Soulages à Rodez, et crée des costumes pour théâtres et opéra .

Ici le mur de gauche est empli de petits « sex-votos », fils insérés d’objets d’offrandes en bronze et en or .

8- En descendant la rue Beaubourg , nous retrouvons la galerie 24 , espace de location pour expos temporaires de galeries éphémères .

Oh , des photos ! La galerie ouvrira demain mais le curateur , Mario Bernel , très sympa , a fini l’accrochage , a ouvert les portes , et répond aimablement aux questions et on finit par échanger sur plein de sujets .

Il n’a choisi que deux salles de ce vaste lieu, l’une avec des photos en noir et blanc de J.P.Roussel , et l’autre avec quelques oeuvres bien choisies et dépouillées , tableaux et sculptures , espacées , bien mises en valeur .

Tout est très raffiné et demande une approche attentive .

présentation de l’expo sur l’instagramme de Mario Bermel .

9-Pas très loin la galerie Marian Goodman ,79 rue du temple , nous accueille avec Bounty , de Steve mac Queen , jusqu’au 27 juillet .

Il s’agit d’une série de 47 photos, en couleurs , des fleurs très colorées de l île de la Grenade , d’où sont originaires ses parents .

oui et alors

alors, vu cette personnalité , ce ne peut être que ça . Cette nature luxuriante a été le témoin de la disparition des peuples autochtones, et de la colonisation avec déportations et esclavage.

Bounty ,ce mot , évoque à la fois l’abondance de la nature , et la récompense pour capturer et tuer des esclaves .

10-au 9 -rue de Montmorency, la galerie Schumm–Braunstein est toujours aussi accueillante .Elle a choisi de nous montrer des carnets d’artistes .

Ces carnets sont les trésors des artistes , leurs recherches permanentes , réserves d’idées ,de dessins , d’oeuvres à venir . Bien sûr il ne sont pas à vendre , c’est un cadeau de nous permettre d’en prendre connaissance et de voir l’usage fait par chacun des artistes . Des oeuvres sont en vente , en lien avec ces carnets , certains carnets ont été dupliqués pour qu’on puisse garder une trace de ces recherches et de l’esprit , différent pour chacun , qui les anime .

On découvre aussi un leporello vertical de Maria Chillon , de trois mètres de haut .

La galeriste évoque l’univers et les prises de notes de chacun des artistes et va chercher d’autres trésors à partager ensemble par la discussion et nos regards convergents . C’est magique !

11 Je passe vite aux Filles du Calvaire , rue Chapon , pas du tout convaincue par le travail d’artisanat d’art de KatemccGwire sur les plumes . Je ne vois pas de l’art ici , mais tellement de gens adorent !

12-Je passe aussi vite fait chez Papillon , pour Raphaëlle Peria , dont le travail présenté a la Biennale de Lyon cet automne m’avait beaucoup frappée, grands formats en noir et blanc ou chaque feuille d’arbre se détachait du papier vers nous . Là il y en a moins , beaucoup d’oeuvres sont des séries colorées , le charme est perdu .

si j’étais un arbre , je serais toi .jusqu’au 17 juillet

13 je termine toujours rue Chapon , à la galerie Anthony Roth , au numéro 11 .

Jusqu’au14 juin , on peut admirer chute libre d’Inna Sandler .

Ce travail en noir et blanc est empreint de symboles et de poésie. La chute libre n’est pas physique , mais celle de nos états d’âme à certains moments .

Pas de site , pas de dossier de presse , pas de prise de photo ! Super ! J’en parle car j’ai beaucoup aimé , et c’est la première fois que je n’ai ni mots , ni photos. !!! Recherche sur l’insta de l’artiste !

simonebernaert@gmail.com

14- Je vous rappelle l’existence des centres d’art , tous spécialistes de l’art contemporains , gratuits et offrant les services de médiateurs , comme les visites certains samedis de 3 centres , par Taxi-tram, l’on est conduits en bus et reçus par commissaires d’exposition et artistes . On a récemment visité la crypte d’Orsay , pour Luciforme , expo qui nous a été commentée par l’artiste .

on a traversé la terre, l’eau, la foret , toujours à la recherche des fées .

Ensuite on a visité au Frac île France et au plateau l’exposition en deux volets , tres bien expliquée sur art contemporain et art médiéval :Berserk et Pyrrhia .

Bonnes visites , faites – moi part de vos découvertes d’artistes et de galeries !
Bon mois de juin !
simonebernaert@gmail.com

Et oui , c’est le centième numéro ! J’en suis ravie ! De votre fidélité , de vos retours , de votre interêt pour ce blog à l’ancienne , sans videos , sans instagram . Pas de numéro spécial , le temps a passé si vite entre grandes expos temporaires , les 4 salons du dessin, art Paris, et tout le reste : théâtre et cinéma !!!

1 petit retour en arrière sur les magnifiques salons de mars . J’ai pour habitude de ne parler que d’événements gratuits , et ici ce n’était pas le cas , mais je vais les évoquer rapidement

Drawing now , avec ses 70 galeries internationales , ses prix , sa vitalité .

Le salon du dessin

De Goya à nos jours Pas si traditionnel que cela .Il a des + : les 3 lauréats du prix Guerlain, la salle d’oeuvres choisies du musée de Reims, la salle thématique consacrée aux peintres peignant en voyage sur le motif .

Art print fair

De l’ancien au contemporain , beaucoup d’oeuvres du 19 ème et du debut du xx ème ,Goya, ,Hokusai, Chagall, Poliakoff .Des contemporaines : Anaïs Charras , Astrid de la Forest, Carole Bouyet .

Qad, Le dessin du quartier d’art Drouot , dont les dessins exposés à l’hôtel des ventes ! Christo, Picasso,Rauschenberg , il Parmigiano!

et je me permets d’ajouter Art Paris , pour lequel pour la première fois j’ai bénéficié d’une invitation .

2 passons aux galeries ! Entrée libre , culture gratuite , découvertes ! On part rive gauche !

on a vu le silence des saisons , galerie Samagra , rue Jacob , de Lamiel

au 36 rue Jacob , ches Dina Vierny , les voies de l’abstraction , jusqu’au 19 avril

rue Visconti , Galerie Boquet , on est accueilli parles traces des pas , de Marcel Jean , jusqu’au 30 avril .

L’Académie des Beaux Arts présente les lauréats du prix du dessin Pierre et David Weill .

3 On traverse la Seine pour se rendre aux deux galeries Daniel Templon .
Rue du Grenier Saint Lazare , on retrouve avec plaisir jusqu’au 10 mai la belle technique à la cire de Philippe Cognée , dans ses paysages fragmentés , forêts, paysages maritimes ,ou enneigés , toiles grattées , diluées , en dripping .

et Oda Jaune , 30 rue Beaubourg , nous attend avec oils of angels , réflexion sur les anges , qui existent dans de nombreuses civilisations .

A coté ,au 24 , expo d’artistes turcs

4 – On file ailleurs dans le Marais .
les filles du calvaire nous surprennent avec plus un oiseau qu’un ange , de Makiko Furuichi, jusqu’au 10 mai .

On retrouve ,certes, des thèmes dans l’air du temps: l’ange , l’interconnexion entre individus et environnement ,et la mort .Ici ce sont les esprits de nature , les yokai qui interviennent ..Les mythes sont abordés avec finesse et légèreté , par les tissus , les aquarelles , les couleurs .

alors que ce thème des yokai est traité bien différemment par la galerie Xippas !

5- rue Saint Claude on passe à la galerie cinéma .

Je suis aussitôt attirée par l’ affiche , dans la vitrine , de ce film remarquable qui rend un hommage sensible et documenté aux inventions des techniques cinématographiques des frères Lumière: travellings avant et arrière, mouvements de foule , cadrages , et des genres : le burlesque , la guerre, la comédie , le documentaire … un pur ravissement esthétique et intelligent .Je le recommande à tout le monde !!!
l’ expo est conçue par Thierry Frémaux en collaboration avec l’institut Lumière .Il s’agit de tirages de photogrammes directement puisés dans les films Lumière .

6 – Perrotin , rue de Turenne , a accueilli une immense foule pour le vernissage de l’expo qui se tient jusqu’au 19 avril , en raison de la notoriété, par ailleurs , du commissaire exceptionnel de l’exposition Pharrell Williams! Les invités étaient- ils tous amateurs d’art de femmes racisées ?

Je redoutais l’effet de mode , et surtout la déception , après l’indigeste Paris Noir de Beaubourg …et bien pas du tout !
Elles sont de toutes origines , elles aussi , et sont , elles , innovantes !

7 En sortant , on ne peut que se rendre rue Debeylleme , chez Taddeus Ropac, comme d’hab . Oh ! Olivier Beer , l’artiste extraordinaire découvert en novembre à la Biennale de Lyon !
Ici il travaille avec des pigments déposés sur supports horizontaux .Il passe de la musique , et ce sont ondes et vibrations qui vont se faire déplacer les pigments et créer les oeuvres .Le son est utilisé comme pinceau .

A l’étage , Hans Hollein , l’architecte pionnier , apprécié a Beaubourg en ce moment , , jusqu’au 31 mai , expose works from the 60s .Pour le définir : esthétique minimaliste , esprit duchampien ,sensibilite pop. J’adore ses calligraphies .

8- Ce tour se complète toujours par une visite rue vieille du Temple , chez David Zwirner . Studio conversations me semblent d’un propos obscur, je n’ai pas l’état d’esprit à vouloir faire des recherches , et m’attarde juste sur un petit tableau .

minuscule , 10×14,8 cm. Jean Claracq, Simone , de 2013.Tempera sur bois .

9 En face , chez Maria Wettersten , on sait qu’on va découvrir du très bel artisanat d’art . c’est encore le cas , avec over the rainbow , de Camilla Moberg , qui travaille le verre soufflé et la pierre naturelle .

10- on va rue du Perche , on peut voir les photos de Willy Ronis , sublimer l’ordinaire, pour ceux qui ne connaitraient pas encore , idem pour Bernard Rechiquot

et on traverse voir , chez olivier Waltman , jusqu’au 10 mai ,un artiste vivant , joseph Dadoune , toutes les époques m’appartiennent un instant . il manie la pâte de cuivre et le marbre de Carrare en poudre ,ou bien le goudron avec l’huile , ca décoiffe !

11 – Tout près , rue des quatre-fils , chez

on peut enfin prendre le temps d’admirer mon beau miroir , de Vincent Gicquel , jusqu’au 26 avril , sa palette , ses personnages errants ,entre abstraction et expressionisme .

Dans une autre salle , nous retouvons la famille desHybridus , mi- hommes , mi- plantes , de Jean-François Fourtou, comme des amis qu’on salue en passant , apres les avoir longuement rencontrés l’an dernier à la fondation Datris .

donnait envie d’en savoir plus .Jardin des souffles est présenté jusqu’au 19 avril .Peintures à la tempera sur résines ,sur fragments d’épaves trouvés en Méditerranée ,sur papiers artisanaux , changements d’échelles ,explorent les liens entre l’humain , la nature et le spirituel .

Pour faire le lien avec le premier point de mon article, elle a représenté Malte à la Biennale de Venise en 2017, et a été lauréate du prix Drawing Now en 2022 .

Bonnes visites , à bientôt .

sculptures,céramiques , photos , peintures , meubles , vidéo , 2 institutionsMac Val et Bal ,grâce à l’association taxi tram, installations

Le chiffre 99 m’impressionne ! Vais-je me sentir obligée de faire un numéro 100 festif ??? Je ne pense pas . De toute façon , c’est toujours festif de se promener de galerie en galerie !
1- Allons d’un bon pas , pour contrer la froidure du moment , chez Templon , rue du Grenier Saint Lazare , retrouver une artiste dont j’ai parlé à l’occasion de son expo au Bon Marché , et de celle dans le noir à l’autre Galerie Templon , je sais que vous vous en souvenez : Prune Nourry , qui nous présente ses Vénus , jusqu’au 1 mars , en partenariat avec l’atelier de moulage du GrandPalaisRmn de Saint Denis , ville d’une maison des femmes qui aide des femmes victimes de violences , en leur offrant une prise en charge pluri-disciplinaire et différents ateliers .8 de ces femmes ont accepté de poser nues .Prune Nourry fait ainsi des modelages en argile , dans les poses des femmes préhistoriques : debout .

Ceci est à mettre en relation avec la commande de Vénus dyonisiennes de grands formats qui sera livrée en 2026 dans la gare Saint-Denis Pleyel .

Au sous-sol un film montre avec respect et pudeur ces femmes blessées et résiliantes et leurs conversations avec l’artiste en train de les modeler selon son ressenti par rapport aux situations et aux récits . Mots-corps formant un tout , c’est émouvant et très sensible .

2- L’ambiance est tout autre dans l’autre galerie Templon , rue Beaubourg !
Hervé di Rosa jusqu’au 1 mars y expose idoles et trésors 2020-24 .
couleurs , figures hybrides , sorte de surréalisme semblent caractériser ses tableaux . J’ai apprécié les 2 sculptures , dont une photographiée ici de différents côtés .

et

Vous pouvez deviner ici quelques tableaux . J’ai été attirée par le fond de celui derrière la 2 eme photo de ma série ci-dessus

3 – Allez une dernière galerie pour cette après – midi : qu’y-a-t-il chez Marian Goodman , rue du temple ?

ah oui , ce photographe qui n’a cessé depuis 1975 de travailler sur la matérialité du medium. Pour cette série en Italie , il a utilisé l’équidensité , avec pigments sur aluminium , pour fragments d’architecture et éléments naturels , fleurs , mais une lignée mathématique ( Fibonacci. )

Dans l’autre galerie , il rend hommage à la maison de verre de Pierre Chareau .

Au sous-ou de la grande galerie , un film du duo américain

on y voit une jeune femme noire , dans un environnement qui nous dit quelque chose , oh ce miroir qui est aussi dans l’expo sur l’intime au MAD !!! Et le type qui arrive , Bado , et oui Eileen Gray et Badovici , sa dernière journée à elle dans la villa E1927 en 1932 . Situation réelle , personnages réinventés , dialogues imaginés ! Dire que j’adore cette maison, souvent rejointe par le chemin côtier des contrebandiers en venant de Menton ! Et que j’ai récemment, en novembre , vu le film Eileen Gray et la maison en bord de mer (Béatrice Minger et Christoph Schaub) dans le seul cinéma parisien qui le passait !

5 – Autre jour , autre grand froid , alors une seule galerie , celle de l’agence Magnum , rue Léon Frot

House of bordage, part II, jusqu’au 25 mars .

Le grand photographe sud-africain (1940-1990) a publié le livre qui porte ce nom en 1967 , à New York , après avoir quitté son pays . Il y a documenté pendant 7 ans la violence de l’apartheid , dans plein de domaines : auprès des mineurs , des domestiques ,des mines , des camps , de l’hôpital .la première partie a été montrée à Londres et la troisième le sera à Cape Town .

5 -promenades avec taxi-tram , qui propose des visites un samedi par mois dans deux , plus souvent trois centres d’art franciliens où on est reçus par la direction , les commissaires d’expositions , des médiateurs qui nous commentent les expositions . On ne paye que 10 euros pour l’autocar .

promenade du 25 janvier , à la maison d’art Bernard Anthonioz , à Nogent sur Marne , entrée gratuite .

et au MacVal la très intéressante exposition

tous les aspects du fait divers sont traités , le fait réel , celui réinventé , celui imaginé , celui évoqué par des objets , ainsi photos , affiches , peintures , installations sont convoqués .

et deuxième promenade le 8 février , à la Galerie de Noisy-le-Sec , et surtout au Bal On mass Hysteria, de Laia Abril , dernier volet de sa trilogie sur une histoire de la mysoginie .jusqu’au 8 mai .On commence au sous-sol avec 68 dossiers sur des hystéries collectives féminines accrochés aux murs . Et une incroyable installation . Chaque grande boîte noire est consacrée à un cas , avec description , et explications , des photos en noir et blanc les évoquent de façon un peu abstraites , et une grande photo par cas en couleurs évoque aussi à chaque fois la situation , sans être une illustration. Le dernier élément est sonore , témoignages . Les 3 cas : 2007 Chalco , Mexique,épidémie de paralysie des jambes dans un pensionnat catholique , puis 2012-2022 , Cambodge , épidémie d’évanouissements chez des ouvrières dans des usines de confection , et 2012 New-York,épidémie de tics dans un lycée . On constate toute l’étendue géographique et temporelle du phénomène.

6- Maison Amélie , maison d’art , 18 rue Séguier . Il faut faire une réservation pour y accéder , car on prépare à votre intention , selon vos souhaits, des œuvres qui pourraient vous intéresser . Je n’ai rien demandé , n’étant pas acheteuse .

c’est un hôtel particulier avec jardin.

collaboration de deux galeries , peintures pour Amélie , design contemporain pour Gesserez .

et les autres salles présentent les œuvres demandées par les collectionneurs .

7 -a côté la galerie Kamel Mennour , programmation à tomber , que de grands artistes !

si vous ne devez aller que dans une seule galerie avant le 20 mars ….

8 , on quitte la rue saint André des arts , on passe par la rue Jacob , au 6 , une minuscule galerie couloir , la galerie Zander , annexe parisienne de la grande galerie Zander de Cologne spécialiste de la photographie contemporaine . Pourquoi entrer ? Pour Helene Levitt !

pas le droit à d’autres visuels , dommage ! Très belles photos en noir et blanc , de la série du métro .( subway séries ) , commencée dans les années 30, ici 40 ans après elle retourne dans le métro de New-York , ségrégation raciale , graffitis , nous frappent .

9 On va comme prévu rue du Pont de Lodi , dans une autre galerie Kamal Mennour , admirer les photos de Marie Bovo .

10 chez Polka , rue saint Gilles

Je refusais de regarder toute expo de Salgado , écœurée par des images très léchées et sophistiquées , à succès , sur l’exploitation de populations .
Là on m’a parlé du procédé et du beau papier aquarelle Arches , mat , alors …

belles matières , beau papier , belle gamme de noir , blanc , gris , belle thématiques , nature , animaux , hommes liés à la nature , au chamanisme .

Rendez-Vous vous en mars , numéro 100. L’idéal serait que chacun envoie un petit article sur une galerie, que ce soient les lecteurs qui forment une collectivité interactive ! Belle utopie ! A vos ordis ! simonebernaert@gmail.com

ou que vous disiez ce que vous avez découvert dans ce blog , ce qui vous a plu , ce que vous voudriez voir développer .

plein d’expos a voir en mars et surtout les 3 salons

Drawing now

le salon du dessin

print Fair

a bientôt

Hop , d’un bond , on est dans la nouvelle année ! Meilleurs vœux ! Belles découvertes !

Qu’ai – je vu en pensant à vous ces temps-ci ?
1 – aux Beaux arts , quai Malaquais , je me suis précipitée le dernier jour , dimanche 12 janvier ! pour voir Souvenirs de jeunesse , 1780-1980 .
On y déchiffre dans ce fouillis l’histoire de cette école très académique , ses concours , examens , classements , et les débuts de peintres devenus ensuite célèbres ou non , dont , vous le devinez , peu de femmes puisque elles n’y ont été acceptées qu’à partir de 1897 dans des ateliers séparés .

versus

On voit donc les débuts de nos peintres , certains visiteurs sont très émus , d’autres énervés par ces contraintes qui ne leur permettaient en rien de montrer leur style , vous devinez dans quelle catégorie je me place ?

alors ? Vous reconnaissez la patte de

Cézanne , Rodin, Degas ,Matisse., Delacroix ???

Même Soulages a fait un paysage !!! Sombre , certes . Peu ont résisté à ce formatage !
Gina Pane

César

Louise Bourgeois

Hélène Delprat

En fait je me suis beaucoup ennuyée , vous avez là les seuls éléments qui m’ont intéressée ! Là je suis très , très subjective ! En fait j’aurais préféré une expo 1970 – 2020 !

2 – 13 rue des Beaux arts , la galerie La Forest Divonne nous avait accueillis avec

On y admire une merveilleuse variation de techniques sur le thème des arbres . ( oui , je sais , c’est le retour du figuratif ) .

3 – la galerie Roger-Viollet , 6 rue de Seine , ne nous déçoit jamais , qui présente par petites touches des éléments de ses immenses archives photographiques .
En ce moment

Que du bonheur si on aime le noir et blanc , et le Paris d’autrefois !

4- On change de quartier, retour dans le 3 ème , chez Perrotin , pour Jean-Philippe Delhomme ,

et ses model resting, peintures à l’huile de modèles au repos , lisant , se vautrant sur un canapé , jouissant d’un moment calme , au milieu de fleurs et de livres , os plus de trois heures , on a ainsi des portraits et des natures mortes , très colorés .

5- A côté , rue Debeylleme , chez Karsten Greve , Georgia Russell expose, jusqu’au 5 avril , The pattern of Surface .

Organza découpé de chaque côté du cadre , superpositions , parties ajourées , peinture , vibration . C’est saisissant .

Seul tableau composé de superpositions sans espace .
On peut feuilleter des livres sur l’artiste et y découvrir des gravures

6- c’est un univers bien différent que l’on découvre à quelques pas à la galerie Mariawettergren, celui de Tree tales , de Laura Bergsøe , jusqu’à 1 mars .

Que voit- on ? Du bois très ancien , ou rare , transformé en mobilier ou en tableau , des parties , des failles sont renforcées par de l’argent, certaines fissures sont juste indiquées par des sortes de papillons sombres .Cette danoise a un profond amour pour les arbres ,et veut révéler leur âme dans ces pièces uniques ,ponctuées parfois de diamants .Elle combine naturel et préciosité , pour susciter admiration et sens de la responsabilité par rapport à la nature .Chaque pièce contient une sorte de longue vis en argent , cachée sur le côté et qui en est la signature .

7 On traverse la rue vieille du temple , pour arriver chez David Zwirner , pour découvrir les early works de On Kawara , jusqu’au 25 janvier . On sait qu’il y a dans sa carrière les œuvres peintes depuis son installation en 1964 à New York , et celles faites précédemment au Japon .Et leur présentation est toujours compartimentée , c’est pourquoi on voit à Paris ces premières œuvres et à Londres , aux mêmes dates , les célèbres date paintings.

Les œuvres tokyoïtes font référence au malaise ressenti dû à la lourde présence militaire américaine , on perçoit un sentiment de robotisation et d’enfermement, de désespoir ,, de malveillance , les lieux sont envahis de vers et d’asticots , les châssis eux- mêmes sont désarticulés .

Rien à voir avec les tableaux que nous connaissons bien , peints dans la journée dont la date figure dans le tableau , la langue utilisée est celle du pays où le peintre se trouve à ce moment là .

on peut également y voir à l’étage ( ancienne galerie Xippas )

magnifiques peintures ( quelle palette ) sur boîtes de Polaroïds ) .
8- Olivier Waltman , rue du perche

9- c

Comme chaque année on file au Bon Marché qui a l’habitude d’organiser en cette période une installation en hauteur , des deux côtés de l’escalator d’Andrée Putman , ses vitrines et un lieu dédié au 2 eme étage, qui sont une commande à un artiste contemporain , je me souviens de Prune Nourry, de Chiharu Shiota , de Buren . Cette année c’est un artiste brésilien qui est mis à l’honneur .

en clair :

Cela ne nous marquera pas , j’imagine . Mais je voulais souligner l’implication de ce grand magasin envers l’art contemporain .

10 sculptures dans l’espace public

On en rencontre par hasard , mais certains lieux en offre une concentration , les Tuileries , L’esplanade de La Défense , le jardin Tino Rossi , le jardin du Luxembourg !

Les matériaux sont variés , bronze, métal ,résine , alors qu’au XIX c’était la pierre ou le marbre qui dominaient.

Les thématiques aussi diffèrent , on ne représente plus les gens célèbres ( sauf Dalida ) mais des objets .

j’ai retrouvé cela dans mes albums

A savoir

l’échiquier , grand , 1959 , Germaine Richier

Bel costumé 1973, Jean Dubuffet

personnage III 1967 Etienne Martin

Manus ultimus , M.Abakanowicz

11 On file rue des jardins de Saint Paul à la Galerie XII

promenade à Montreuil , dans les murs à pêches , parait- il , l’une photographie en noir et blanc , grande banalité , mais la grâce vient des interventions de l’autre , perforations , grattages , colorisations partielles ou intégrales , c’est merveilleux . On peut voir ces œuvres jusqu’au 25 janvier .
Visuels fournis par la galerie , après discussions , ne correspondant pas à mes choix ( perforations) .

Je rajoute quand même ceci qui correspond à ce qui me séduit .

12- Notre chère galerie Binôme est juste à coté ,19 rue Charlemagne .

13 Et on termine ce petit tour par Polka galerie , rue saint Gilles , entrez dans la boutique et poussez la porte qui donne sur la cour de Venise

là sur la gauche deux salles , deux expos .

et , plus classique ,

et

A dans un mois environ , belles visites!

1 Beaucoup de salons éphémères nous ont semblé intéressants , en tout premier le salon Pages , avec ses éditeurs et artistes motivés , passionnés et raffinés . Beaucoup de très belles propositions et recherches , mais aussi Passerelle de l’art et le très beau Salon des beaux arts , au réfectoire des Cordeliers :

2 Dans ma recherche sur les sculptures contemporaines dans l’espace public , j’ai accompagné Emanuelle Metzle dans sa promenade guidée de l’architecture de l’Avenue de France et cela , en ce qui nous concerne , m’a permis de redécouvrir

Fontaine Wallace revisitée et la très grande sculpture de Nancy Rubins, monochrome pour Paris .Hommage à la Seine toute proche et à la navigation d’autrefois ? Thème :Paris , son histoire .

3 – on s’est ensuite rendu dans des lieux iconiques du street art ,entre autres devant le spot 13

4 chez Perrotin , jusqu’au 18 janvier , vous pouvez aller apprécier ribbon sharp de Chiffon Thomas.

On nous présente une dizaine de sculptures pour cette première expo en Europe de cet artiste de Brooklyn.

Il s’intéresse à la fusion de formes anatomiques et architecturales , en utilisant du bois récupéré, du béton , du bronze , du verre teinté.

5- Le corps est très présent aussi dans les galeries Kamel Mennour

47 rue saint André des arts

On a la chance de pouvoir nous immerger dans les années parisiennes 1970-1987 d’Huguette Caland , artiste libanaise décédée en 2019, et particulièrement dans sa série bribes de corps .On peut aussi admirer deux Kaftans créés lors de sa collaboration avec Pierre Cardin en 1979 .

Des fragments de corps féminins agrandis composent des abstractions aux couleurs pop.

Sur ce même thème , d’autres styles .

Elle créait aussi des poèmes et des textes .

Et ce carton de vernissage que j’aurais adoré recevoir !

6- corps aussi dans les deux galeries Kamel Mennour, rue du Pont de Lodi.La précédente est jusqu’au 25 janvier , et celles-ci jusqu’au 18 janvier .

Je vous montre ça et vous vous écriez ( peut- être) …

couleurs , formes simples , basalte mais oui , bien sûr !

oui , oui

Ugo . Bien sûr ! Ugo Rondinone .Still.Expo qui se déroule dans les deux galeries face à face .

Nuns+monks , en basalte, couleurs , formes, masses . Habits ecclésiastiques flottants des personnages . Spiritualité. Couleurs inattendues .

Horloges sans aiguilles du temps éternel et tableaux à l’aquarelle ,Sun and Moon , participent aussi à cette ambiance méditative .

détail sur le côté

7 on va finir par quelque chose de classique , en apparence .Lesage ,100 ans de mode et de décoration .

pourquoi?

parce que 100 ans …

parce que c’est présenté par la galerie 19 M de Chanel

parce que …Elsa Schiaparelli …

Ma maman , pauvre et élégante , avec ses talons aiguilles , se parfumait divinement . Plus tard j’ai su qu’il s’agissait de Shocking de Schiaparelli de 1947 . Plus tard encore j’ai découvert la personnalité créatrice et non conformiste de cette femme , Elsa Schiaparelli ,et j’ai essayé de collectionner Shocking sous plusieurs formes ,et de m’intéresser de près à la vie et à l’œuvre de cette artiste , et compris l’importance de la maison Lesage pour ses broderies . D’où l’émotion d’aller voir cette expo gratuite , qui se poursuit jusqu’au 26/janvier ,à la galerie 2 place Skanderberg , 75019 , sur réservation .

19 M , de Rudy Ricciotti

et là histoire , vues du travail d’atelier , échantillons , dessins , robes haute couture , de Madeleine Vionnet à Jaquemus , c’est magnifique .Belle scénographie , plaisir des formes , des matières , de la recherche de la perfection .On termine par une œuvre de Jeanne Vicerial !

créée pour Beyoncé

Elsa !

et Jeanne Vicerial !

On se retrouve , tout dépaysé dans le hall et le bar

et on cherche des infos en ligne .

allez , c’est la nuit , il faut se résoudre à partir

Bonnes fêtes à toutes et tous , Bonne Année , reposez-vous bien vous bien , mangez bien , profitez de vos proches , faites – vous un planning de visites !
la suite … l’année prochaine !