Profitons encore un peu de Paris et des expo de photos avant d’aller à Arles.
1 Rendons visite à la petite galerie charmante consacrée aux artistes Japonais
Co.119
119 rue vieille du temple 75003
mercredi-samedi 12h-19h ( digicode, à droite du portail)
Keiichi Tahara
Sens de lumière
, fenêtres et portraits
jusqu’au 18 juillet
De ce grand photographe , disparu il y a un an et qui a gagné le Grand Prix des Jeunes Photographes à Arles en 1977 ,sont exposées ici deux photos de sa série de fenêtres dans sa chambrette parisienne lors de ses premières années à Paris et des portraits d’artistes et d’intellectuels rencontrés à Paris lors de son séjour de plus de 30 ans, photographies en noir et blanc, en pose non académique, dans leur environnement réaliste et pas forcément flatteur , mais révélateur , dans un beau travail personnel sur la lumière. Je le cite ( Les Échos septembre 2014 ) : « Je veux vraiment attraper la lumière » Et telle est sa démarche , où des lumières se posent sur un visage, un chat, un front, un décor ,en contraste avec de beaux noirs profonds ou en dégradés.
2. Home
Seize photographes de Magnum , en collaboration avec Fujifilm, à la galerie Joseph rue de Turenne, l’expo est terminée mais on peut se procurer le très beau livre qui lui est consacrée.
Chaque photographe présente un travail réalisé spécifiquement pour cette exposition collective, une série en fait évoquant son domaine intime, proposant son interprétation de ce sujet universel en différents formats.L’expo voyage à Tokyo,Cologne, en Italie , en Chine, peut-être aurez-vous l’occasion de la voir!
3 expo « historique »
Willy Ronis par Willy Ronis
carre Baudoin 119 ruede Menilmontant 75020
11 -19 h sauf dimanche et lundi
exposition gratuité jusqu’au 29 septembre
Willy Ronis : 1910-2009
En 1947, ce photographe français découvre avec passion deux quartiers de Paris où on n’osait pas s’aventurer, des quartiers d’ « Apaches »! Belleville et Ménilmontant .Il les arpente avec son Rolleiflex et cette série ouvre l’exposition. Des cartels tirés de propos de Ronis, accompagnent les tirages en explicitant ses choix, de cadrages, de la survenue inopinée de quelque chose ou quelqu’un qui donnera du sens.
Les autres volets sont
les débuts, autoportraits, nus, le monde ouvrier, Paris, la province l’ailleurs et l’intime .
Cette grande figure de la photographie « humaniste » a saisi fraternellement des instants de la vie quotidienne des gens, manifestations, misère ouvrière, grèves ( ah Rose Zehner prenant la parole , juchée sur une table chez Citroën-Javel), amours, loisirs, sa femme, sur plus de trente ans.
Cette exposition a été choisie par la mairie du 20 ème pour célébrer les 10 ans du Pavillon Carré de Baudoin.
Elle porte ce titre car le photographe a constitué 6 albums , légués à l’Etat.ces albums inédits sont la matrice de l’exposition.