Et oui , c’est le centième numéro ! J’en suis ravie ! De votre fidélité , de vos retours , de votre interêt pour ce blog à l’ancienne , sans videos , sans instagram . Pas de numéro spécial , le temps a passé si vite entre grandes expos temporaires , les 4 salons du dessin, art Paris, et tout le reste : théâtre et cinéma !!!
1 petit retour en arrière sur les magnifiques salons de mars . J’ai pour habitude de ne parler que d’événements gratuits , et ici ce n’était pas le cas , mais je vais les évoquer rapidement
Drawing now , avec ses 70 galeries internationales , ses prix , sa vitalité .








Le salon du dessin
De Goya à nos jours Pas si traditionnel que cela .Il a des + : les 3 lauréats du prix Guerlain, la salle d’oeuvres choisies du musée de Reims, la salle thématique consacrée aux peintres peignant en voyage sur le motif .












Art print fair
De l’ancien au contemporain , beaucoup d’oeuvres du 19 ème et du debut du xx ème ,Goya, ,Hokusai, Chagall, Poliakoff .Des contemporaines : Anaïs Charras , Astrid de la Forest, Carole Bouyet .


Qad, Le dessin du quartier d’art Drouot , dont les dessins exposés à l’hôtel des ventes ! Christo, Picasso,Rauschenberg , il Parmigiano!

et je me permets d’ajouter Art Paris , pour lequel pour la première fois j’ai bénéficié d’une invitation .












2 passons aux galeries ! Entrée libre , culture gratuite , découvertes ! On part rive gauche !
on a vu le silence des saisons , galerie Samagra , rue Jacob , de Lamiel



au 36 rue Jacob , ches Dina Vierny , les voies de l’abstraction , jusqu’au 19 avril



rue Visconti , Galerie Boquet , on est accueilli parles traces des pas , de Marcel Jean , jusqu’au 30 avril .


L’Académie des Beaux Arts présente les lauréats du prix du dessin Pierre et David Weill .



3 On traverse la Seine pour se rendre aux deux galeries Daniel Templon .
Rue du Grenier Saint Lazare , on retrouve avec plaisir jusqu’au 10 mai la belle technique à la cire de Philippe Cognée , dans ses paysages fragmentés , forêts, paysages maritimes ,ou enneigés , toiles grattées , diluées , en dripping .






et Oda Jaune , 30 rue Beaubourg , nous attend avec oils of angels , réflexion sur les anges , qui existent dans de nombreuses civilisations .




A coté ,au 24 , expo d’artistes turcs



4 – On file ailleurs dans le Marais .
les filles du calvaire nous surprennent avec plus un oiseau qu’un ange , de Makiko Furuichi, jusqu’au 10 mai .
On retrouve ,certes, des thèmes dans l’air du temps: l’ange , l’interconnexion entre individus et environnement ,et la mort .Ici ce sont les esprits de nature , les yokai qui interviennent ..Les mythes sont abordés avec finesse et légèreté , par les tissus , les aquarelles , les couleurs .







alors que ce thème des yokai est traité bien différemment par la galerie Xippas !

5- rue Saint Claude on passe à la galerie cinéma .

Je suis aussitôt attirée par l’ affiche , dans la vitrine , de ce film remarquable qui rend un hommage sensible et documenté aux inventions des techniques cinématographiques des frères Lumière: travellings avant et arrière, mouvements de foule , cadrages , et des genres : le burlesque , la guerre, la comédie , le documentaire … un pur ravissement esthétique et intelligent .Je le recommande à tout le monde !!!
l’ expo est conçue par Thierry Frémaux en collaboration avec l’institut Lumière .Il s’agit de tirages de photogrammes directement puisés dans les films Lumière .
6 – Perrotin , rue de Turenne , a accueilli une immense foule pour le vernissage de l’expo qui se tient jusqu’au 19 avril , en raison de la notoriété, par ailleurs , du commissaire exceptionnel de l’exposition Pharrell Williams! Les invités étaient- ils tous amateurs d’art de femmes racisées ?

Je redoutais l’effet de mode , et surtout la déception , après l’indigeste Paris Noir de Beaubourg …et bien pas du tout !
Elles sont de toutes origines , elles aussi , et sont , elles , innovantes !









7 En sortant , on ne peut que se rendre rue Debeylleme , chez Taddeus Ropac, comme d’hab . Oh ! Olivier Beer , l’artiste extraordinaire découvert en novembre à la Biennale de Lyon !
Ici il travaille avec des pigments déposés sur supports horizontaux .Il passe de la musique , et ce sont ondes et vibrations qui vont se faire déplacer les pigments et créer les oeuvres .Le son est utilisé comme pinceau .








A l’étage , Hans Hollein , l’architecte pionnier , apprécié a Beaubourg en ce moment , , jusqu’au 31 mai , expose works from the 60s .Pour le définir : esthétique minimaliste , esprit duchampien ,sensibilite pop. J’adore ses calligraphies .



8- Ce tour se complète toujours par une visite rue vieille du Temple , chez David Zwirner . Studio conversations me semblent d’un propos obscur, je n’ai pas l’état d’esprit à vouloir faire des recherches , et m’attarde juste sur un petit tableau .

minuscule , 10×14,8 cm. Jean Claracq, Simone , de 2013.Tempera sur bois .
9 En face , chez Maria Wettersten , on sait qu’on va découvrir du très bel artisanat d’art . c’est encore le cas , avec over the rainbow , de Camilla Moberg , qui travaille le verre soufflé et la pierre naturelle .



10- on va rue du Perche , on peut voir les photos de Willy Ronis , sublimer l’ordinaire, pour ceux qui ne connaitraient pas encore , idem pour Bernard Rechiquot

et on traverse voir , chez olivier Waltman , jusqu’au 10 mai ,un artiste vivant , joseph Dadoune , toutes les époques m’appartiennent un instant . il manie la pâte de cuivre et le marbre de Carrare en poudre ,ou bien le goudron avec l’huile , ca décoiffe !




11 – Tout près , rue des quatre-fils , chez

on peut enfin prendre le temps d’admirer mon beau miroir , de Vincent Gicquel , jusqu’au 26 avril , sa palette , ses personnages errants ,entre abstraction et expressionisme .



Dans une autre salle , nous retouvons la famille desHybridus , mi- hommes , mi- plantes , de Jean-François Fourtou, comme des amis qu’on salue en passant , apres les avoir longuement rencontrés l’an dernier à la fondation Datris .

donnait envie d’en savoir plus .Jardin des souffles est présenté jusqu’au 19 avril .Peintures à la tempera sur résines ,sur fragments d’épaves trouvés en Méditerranée ,sur papiers artisanaux , changements d’échelles ,explorent les liens entre l’humain , la nature et le spirituel .




Pour faire le lien avec le premier point de mon article, elle a représenté Malte à la Biennale de Venise en 2017, et a été lauréate du prix Drawing Now en 2022 .
Bonnes visites , à bientôt .