96- novembre 2024

photos ( beaucoup ) , dessin mural , installations , peinture , techniques variées

1 le salon a ppr oc he , dédié à l’expérimentation de l’image , (en fait de la Photo) 7-10 novembre , 40 rue de Richelieu .

Petit salon , 6 salles , 15 artistes présentés, galeries françaises et internationales ( Belgique , Italie, Suisse,Pays-Bas,Usa) .

Ce que l’on aime c’est l’esprit laboratoire des démarches allant de l’oléotype à la photogrammétrie , avec une grande recherche sur les supports , verre, plexiglas , pierres grainées , textiles et les apports , broderies ,cyanotypes, cire d’abeille .On assiste aussi à des fragmentations du réel,à des processus chimiques sur des lavis terreux ,à des transformations de supports photosensibles érodés par le temps, à des recherches sur les encadrements -sculptures .

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2- dans le cadre de Photo Days

Remèdes Galerie, 143 rue du temple , nous permet de prendre connaissance des démarches très originales de Olaf Wipperfürth, jusqu’au 19 décembre.Nous découvrons avec plaisir cette galerie.

Interstate/s présente des photos de différentes séries ,en noir et blanc et en couleurs et en différents formats .
Ce qui a d’abord attiré notre regard ce sont les icebergs , en fait un sujet qui nous touche beaucoup , et aussitôt la question : c’est de la photo?

superpositions , photos , peinture blanche , tout ceci rephotographié, travail sur la mémoire , le temps qui passe , l’impermanence des choses , constat de la fonte des glaciers , poésie du remède provisoire trouvé qui fixe juste un moment .

D’autres séries tentent de saisir une realité ponctuelle , non mise en scène.

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3 – la galerie consacrée à la photo contemporaine , fidèle aux artistes qu’elle expose , Clementine de la Ferronière, a opté pour les rêveries de Lavinia, de Flore , dont nous avions beaucoup aimé l’odeur de la nuit était celle du jasmin , à l’Institut de France il y a 4 ans .La rue de Saint Louis en l’île est un bel objectif de promenade et la galerie est dans la 2 eme cour du plus bel hôtel particulier , au numéro 51 . On a jusqu’au 21 décembre pour s’y rendre .

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Flore a retrouvé une correspondance de sa tante Louise , décédée, avec une amie italienne Lavinia, et s’inspire de ses états d’âme pour créer cette série dans des photos , impressions d’Italie , en s’éloignant toujours des conventions de la photo traditionnelle , et en travaillant chimie et supports qui révèlent parfaitement son univers poétique .

4- galerie Marian goodman

Penone, avvolgere la terra

donc ce dessin au fusain sur les murs pressione reproduisant celui de 1977

1 sculpture

des dessins .

Daniel Boyd dream time , dans la galerie un peu plus loin .

Le titre suggère bien que l’artiste est australien , avec toute cette mythologie du temps du rêve , si bien racontée et montrée par Stéphane Jacob .
Mais on est loin , à part la technique des petits points , de ce que nous connaissons des artistes contemporains aborigènes .
En arrivant dans la galerie ce qui frappe c’est le dialogue entre les oeuvres et l’architecture des lieux .

5- galleria continua , 87 rue du temple , jusqu’au 11 janvier ,Pistoletto ,Nouvelle Perspective.

On est enveloppés dans l’arte povera , grâce à la très belle expo de la Fondation Pinault à la bourse du commerce .Il est donc normal que cette super galerie italienne s’empare de cette mode et du buzz , en exposant dans toutes ses pièces et étages un seul de ses membres , Pistoletto , en mettant l’accent sur sa fondation città dell’arte à Biella .

On va des miroirs aux QR codes en passant par les hommages à Piero della Francesca , à Picasso , à Mondrian et Lucio Fontana .


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6-les filles du Calvaire , 21 rue Chapon , exposent le grand photographe américain Todd Hino , jusqu ’au 21 décembre .

Fragmentary narratives réunit oeuvres historiques et nouvelles productions , narrations implicites laissant place à l’interprétation du spectateur , poèmes visuels .

7 – galeries Daniel Templon – jusqu’au 21 décembre

Au 28 rue du Grenier Saint Lazare , d’Omar Ba : Kaïdaran , inspiré par le livre de contes peul, classique de la littérature africaine , récit du voyage de 3 hommes vers le pays des génies-nains, qui rencontrent des figures énigmatiques avant d’arriver devant Kaïdara , dieu de l’or et de la connaissance . Un seul d’entre eux survivra , dépouillé de ses biens matériels .

La technique est très intéressante, les fonds de ces grands tableaux sont enduits de peinture noire , jaune ou orange , et vous le verrez il peint de façon foisonnante très personnelle et variée .

rue Beaubourg,le belge Antoine Roegiers continue sa narration picturale dans la grande parade , 13 huiles sur toile.Incendie , forêt apaisée , marche triomphale d’hommes grotesques , masqués . Ca oscille entre plusieurs genres , assez classiques puis grimaçants .

8-Beaubourg24 , qui a racheté le café qui faisait l’angle est maintenant très visible , l’espace est grand et beau , et le sous- sol labyrinthique nous enchante. Nous sommes accueillis par Au-delà du visible , exposition coréenne de l’association Sonamou qui promeut l’art coréen à l’échelle internationale , présentée jusqu’au 30 novembre .

Ce sont des oeuvres spirituelles , de recherche expérimentale et très raffinée, qui jouent avec l’ombre et la lumière,des matériaux inattendus et innovants,les creux et les pleins , les textures .

9 à la fondation Sozzani

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10 et nous terminons par des annonces , urgentes .

Il ne me reste qu’à vous souhaiter belles promenades et découvertes !

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